Polémique fashion Que penser de la Birkenstock?

CoverMedia

14.4.2018 - 15:00

Que penser de la Birkenstock?
Que penser de la Birkenstock?
Source: DPA

Avec la Birkenstock, ce n’est plus une polémique, c’est une guerre atomique! Vous entrez en terrain miné quand s’ouvre le feu de la discussion.

Avec la Birkenstock, il n’existe pas de position médiane, à part peut-être celle de celles et ceux qui ont essayé, mais ont dû renoncer à contrecœur pour incompatibilité de morphologie. Les Birkenstock font depuis longtemps partie des sandales à scandales.

Si vous aimez les Birkenstock depuis longtemps, c’est-à-dire avant que la marque prenne le tournant de la mode (avec de la couleur, de l’argenté, du doré, et même de la fourrure), vous êtes un inconditionnel de la chaussure au confort orthopédique, bien que, comme vu plus haut, tous les pieds n’y soient pas sensibles… ou trop. Foin d’élégance!

Si vous aimez les Birkenstock depuis qu’elles se sont ouvertes à une tendance plus colorée (petites fleurs, vernis, etc.) ou à des collaborations pour des éditions limitées (Heidi Klum ou Rick Owens dont la collection, accessible à partir du 17 avril, fait pousser des poils de feutre sur les lanières des sandales), vous n’avez pas renoncé à tout espoir d’élégance, mais vous avez envie d’être bien dans vos pompes.

C’est d’ailleurs l’argument principal des porteurs de Birkenstock. L’élégance n’entre pas en ligne de compte, ou, par un fréquent renversement de valeurs, l’inélégance devient l’élégance (on l’a vu avec le port de la chaussette et des claquettes ou sandales). Seuls importent le confort, la légèreté et l’ergonomie de la chaussure. Ou plutôt de la sandale et des sabots, les autres modèles ne présentant rien des caractéristiques visuelles qui ont rendu Birkenstock célèbre et copiée par millions.

Inutile de préciser que cet argument n’a pas l’oreille des opposants. Pour eux, la Birkenstock est l’incarnation de la laideur et de la volonté de l’imposer aux yeux de tous. Elles leur gâchent le paysage… et ils souhaitent la voir disparaître. Car les opposants sont intransigeants. À leurs yeux, une telle atteinte au bon goût est impardonnable. On a même vu des endroits où le port de cette chaussure était interdit, comme la minijupe dans les églises à l’aube des années 70.

La Birkenstock sentirait-elle le soufre? Quels risques ferait courir à l’humanité une paire d’Anuk (mix étrange entre le sabot, la tropézienne, le tout arrosé de poils gris sur le dessus)? Aucun! Il faut le reconnaître.

Et on pourrait savoir gré à la marque d’avoir devancer la mode en proposant depuis longtemps des modèles véganes et en ayant recours au liège. Un souci éthique que la marque développe dans ces cosmétiques. Des cosmétiques Birkenstock? Je vois des fashionistas qui s’évanouissent…

Le jumper, on adore!

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