Mode & BeautéPolémique : la folie du tricot (tout le monde s’y met, et moi ?)
CoverMedia
8.12.2017 - 13:12
Dans la famille « Do it yourself », le tricot est en grâce parmi les femmes qui veulent s’exprimer, en pas seulement en réalisant des pulls ! On regarde ça de plus près.
Tricoter a été longtemps l’apanage des mamies, des jeunes filles qui attendaient un mari et, accessoirement le passe-temps des bergers des Landes juchés sur leurs échasses. « Moi, j’tricote dans mon coin » était chantonné à l’oreille de celles qui s’y risquaient dans les années 60.
Le retour en vogue s’est produit dans les années 70, quand des magazines tel que 100 Idées ont redonné un coup de peps à cette activité traditionnelle (et fort utile). Tout le monde s’est mis au tricot, les marchands de laine ont inventé des coloris superbes, les stylistes, des modèles à reproduire.
La folie a duré un moment. Et le vent a tourné. Jusqu’à récemment. Le pull tricoté est revenu en force, les grosses écharpes bariolées aussi. Avec le come-back mode des années 1970, quoi de plus normal ?
Cela détend, c’est si sympa de faire soi-même, de choisir les couleurs qu’on assemble. Et tricoter pour quelqu’un est une véritable preuve d’amour. Les arguments affectifs ne manquent pas à celles qui ont repris leurs aiguilles ou se sont patiemment inscrites à des cours de tricot (quand elles n’ont pas suivi à la lettre un tuto sur Internet). Imparables ?
Si on est bien élevé, et que l’on est la personne qui reçoit le pull amoureusement tricoté ou l’écharpe malhabilement garnie de franges, on ne dit rien. On accepte et on sourit. On porte aussi le vêtement en des occasions précises (en présence de celle qui l’a tricoté, en particulier). Mais cela n’empêche pas de développer ses propres arguments contre le retour du pull fait main. Celles et ceux qui ne l’apprécient guère insistent sur le manque de tenue de l’objet finalisé, c’est lâche, ça gondole, ça bouloche… et même si le résultat est impeccable (certaines petites mains sont très talentueuses), les râleurs n’y verront jamais le chic du fait machine. En un mot, le tricot, pour eux c’est ringard. Pour d’autres, tricoter est chronophage et le temps passé est disproportionné par rapport aux résultats. Sans compter que cela coûte cher, si on veut de la belle laine.
Personne ne pousse qui que ce soit à se mettre au tricot, mais le pratiquer est effectivement une activité plaisante, que l’on peut faire à plusieurs ou en même temps qu’autre chose (regarder un film, écouter de la musique). Elle est incompatible avec le surf sur Internet, il est vrai. Mais cela repose les yeux, non ?
C’est un loisir vraiment créatif, comme le prouve une autre folie liée au tricot : celles des œuvres tricotées ou des graffitis au tricot (le « Yarn bombing). Peut-être avez-vous tricoté pour soutenir la recherche contre le cancer du sein, cet automne ? Ou vous avez déjà vu ces arbres rhabillés de gros cache-cols bariolés contre le froid de l’hiver, ou bien des bancs publics recouverts de tricots aux motifs humoristiques ? Alors, qu’attendez-vous pour vous y mettre ? Une maille à l’endroit, une maille à l’envers…
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