Mode Polémique: la vérité sur la mode 90s

CoverMedia

11.5.2018 - 00:00

Source: Covermedia

Ce n’est pas un sujet de polémique : les années 90 étaient le summum de la mochitude. Après, c’est comme pour les chatons, on peut aimer le plus laid !

La mode des années 90 est portée au pinacle par de jeunes stylistes et de jeunes fashionistas. Mais celles et ceux qui l’ont connue, et portée (que faire d’autre quand on a 16 ans?) ont du mal à saisir la raison de cet engouement. Car, franchement, est-il difficile de faire plus laid. «La décennie du moche» pourrait être son petit nom.

Tout était trop: trop court, trop long, trop large, trop déchiré, trop voyant, trop de couleurs, trop d’imprimés, trop de mélange.

Les années 90 réussissent le tour de force de disposer de différentes tendances mode antagonistes (Spice Girls vs Courtney Love vs Janet Jackson), qui sont toutes aussi laides les unes que les autres.

Les fillettes de 12 ans étaient babas d’admiration devant des groupes de musique faits sur mesure où des femmes de plus de 20 ans jouaient aux ado pré-pubères à grands renforts de couettes façon Sheila et de shorts brillants façon pom-pom girls, ou encore moulées dans des cyclistes, dont personne, même la plus canon des filles, ne peut sortir victorieuse.

Tout ce que l’Amérique et l’Angleterre avaient accumulé de plus horrible défilait sur le monde comme un ouragan. Le Rocher lui-même en était secoué. Stéphanie cachait ses belles épaules de nageuse sous des vestes immenses et hyper épaulées et des chemisiers bleu électrique à jabots.

Les joggings étaient à pression et les baskets pesaient 3 kg chaque.

Le string ficelle marquait tant que marchant derrière une fille le portant vous n’ignoriez rien de la forme de ses sous-vêtements. Et, au secours ! il revient.

Je ne sauverais qu’une chose, et je sais que les protestataires sont légion: c’est la banane. Si elle ne fait rien pour affiner le tour de hanche ou de taille, j’en conviens, elle a le mérite de permettre de danser ou simplement de sortir l’esprit tranquille, avec tout près de soi son nécessaire vital. Et, comme tout accessoire, elle peut être jolie, travaillée…

Mais tout n’est pas perdu. Certaines fashion victims des 90 s’en sont sorties avec brio, telle Victoria Beckham l’ex Spice Girls qui dessine styliste.

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