8 heures seulement! Pour être heureux, travaillons peu!

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19.6.2019 - 16:59

«Le travail c'est la santé, rien faire c'est la conserver», dit la chanson.
«Le travail c'est la santé, rien faire c'est la conserver», dit la chanson.
Source: Josep Rovirosa/Westend61/Cover I

«Le travail c'est la santé, rien faire c'est la conserver», dit la chanson. Henri Salvador n'était pas scientifique, mais des chercheurs viennent de lui donner raison: il suffirait de travailler 8 heures par semaine pour tirer des bénéfices psychologiques du travail.

Un jour de travail rémunéré par semaine permettrait aux chômeurs d'améliorer largement leur santé mentale. C'est la conclusion d'une étude de chercheurs des Universités de Cambridge et Salford qui ont pour le première fois tenté de comprendre les processus qui conduisaient à la dépression chez les personnes inactives.

«On a des guides de dosage efficaces pour savoir combien de Vitamine C ou d'heures de sommeil il faut pour se sentir mieux, mais on ne s'était jamais intéressé à la question du travail. On sait que le chômage est mauvais pour le bien-être des gens et que ça affecte notre perception de notre identité, de notre statut, de notre utilisation du temps et de notre utilité. Mais on sait désormais combien d'heures de travail rémunéré il faut pour obtenir les bénéfices psychosociaux du travail. Et ça ne représente pas grand chose», a indiqué le Docteur Brendan Burchell, sociologue à Cambridge.

8 heures de travail par semaine pour améliore le bien-être

Pour être plus précis, 8 heures de travail par semaine suffisent à améliorer le bien-être de 30%. Travailler plus longtemps n'aurait aucun impact sur le bonheur général ni sur la santé morale. En revanche, «la qualité du travail» est cruciale.

«Le modèle traditionnel, où tout le monde travaille aux alentours de 40 heures par semaine, n'a jamais été basé sur la durée de travail qui était bonne pour la santé des gens. Nos travaux suggèrent que les micro-jobs procurent les même bénéfices psychologiques que les jobs à plein temps», a conclu Senhu Wang, co-auteur de l'étude.

Les résultats complets ont été publiés dans le journal médical Social Science and Medicine.

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