Mode & Beauté Réseaux sociaux : trop se comparer aux autres peut vraiment rendre malade

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9.1.2019 - 16:31

Source: Covermedia

Des chercheurs de l'université du Surrey ont étudié les liens entre les réseaux sociaux et la santé. Le sujet a en effet très peu été étudié.

Si les effets de l’utilisation des réseaux sociaux sur la santé mentale ont déjà été étudiés de nombreuses fois, on en sait moins concernant leur impact sur la santé physique. C’est pour cela que des chercheurs de l’université du Surrey ont mené une étude sur le sujet, avec l'aide de 165 participants auxquels ils ont demandé de se comparer à d’autres utilisateurs de Facebook, et d’identifier leurs niveaux d’estime d’eux-mêmes, la façon dont ils percevaient leur santé physique, et leur satisfaction de la vie.

Ceci a permis de découvrir que ceux qui se comparaient aux autres avaient une plus grande facilité à voir leurs problèmes physiques, tels que des désordres du sommeil, des variations de poids, ou de la tension musculaire. Ils ont déterminé que ceux qui se comparent aux autres sur Facebook peuvent trouver plus de symptômes physiques, mais aussi que ceux qui se trouvent plus de symptômes se compareront plus aux autres.

« Se comparer aux autres n’est pas un concept neuf. Mais la popularité des réseaux sociaux fait que c’est devenu une partie de notre vie quotidienne, explique le Dr Bridget Dibb. Une entité comme Facebook, dotée de 2,27 milliards d’utilisateurs mensuels, n’a jamais existé auparavant. L’effet à long-terme que cela peut avoir sur les individus est inconnu, mais il est clair que la comparaison avec d’autres personnes est associée à la perception d’une mauvaise santé. Les utilisateurs de Facebook devraient être en phase avec leurs sentiments quand ils utilisent le site, et reconnaître les dangers de la comparaison dans un tel contexte. »

Il est aussi à noter que les femmes et les personnes souffrant d’anxiété ou de dépression percevaient plus de symptômes. Les personnes qui étaient les plus satisfaites de leurs vies et avaient un meilleur niveau d’estime d’eux-mêmes percevaient le moins de symptômes.

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