Il faut avoir de la carrure pour affronter le monde, et le retour des épaulettes est là pour nous y aider. Encore faut-il savoir les porter !
Aujourd’hui, les femmes affirment plus que jamais qu’elles ont les épaules pour assumer des responsabilités à tous les niveaux. Ce mouvement d’empowerment ne pouvait donc que plébisciter le retour des tenues épaulées qui ont fait les beaux jours des années 1930 (merci Schiaparelli) avant de faire celui des années 1990.
Et, s’il faut bien reconnaître que nous ne sommes pas toutes partantes pour afficher des épaules de super nanas façon Thierry Mugler 1990 ou footballeuses américaines façon Saint Laurent 2020, le fait est qu’une veste, un pull, un chemisier ou une robe avec des épaulettes peut joliment structurer la silhouette. Et donner de l’assurance.
Bien porter une pièce épaulée n’est pas en soi très compliqué ! On évitera les vestes ou robes mal coupées, avec des épaulettes mal cousues qui se déplacent et vous donnent l’air d’un clown (et qui font penser à une actrice d’une mauvaise sitcom américaine des années 1990).
Si l’on veut avoir des épaules carrées, il faut être carré dans son choix : on essaye avant d’acheter pour être sûre que ces pièces spécifiques s’accordent avec notre morphologie.
Il faudra éviter aussi d’ajouter de l’épaulé sur de l’épaulé : si l’on opte pour un pull à épaulettes, comme c’est la tendance (chez Isabel Marant, Mango, Balenciaga, par exemple), on n’ajoutera pas une veste et un manteau épaulés par-dessus !
Et à épaules carrées l’on répondra par taille marquée, que ce soit pour une robe, ou un top. L’usage de la ceinture peut même se révéler utile pour renforcer l’effet « triangle » entre les épaules et la taille.
Une tenue idéale avec une veste épaulée ? Un chemisier ou un pull fin à col roulé, un jean mom (la taille haute et serrée) ou regular, et une paire de bottines à talon. On remplace le jean par un pantalon cigarette ou par une jupe droite et l’on obtient le même résultat.
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