Mode & Beauté S.O.S. : comment ça se porte, une saharienne ?

La saharienne a une histoire, ce n’est pas pour autant qu’il faille en faire toute une histoire. Elle se porte très facilement, au boulot, en soirée, et, bien sûr, dans la nature.

La saharienne… son nom sonne comme un appel irrépressible au désert et à ses méharis. On s’imagine archéologue découvrant les secrets de Néfertiti à côté d’Agatha Christie. Ou osant porter le premier détournement par Yves Saint Laurent de cette veste masculine à la fin des 60’s, ou encore sa version relookée par Alaïa dans les 90’s.

Plus prosaïquement, une saharienne, c’est une veste en toile, en principe couleur sable ou kaki, avec quatre poches plaquées sur le devant. Sa simplicité en fait un modèle facile à vivre. En semaine, on affronte la jungle urbaine : bureau, resto, dance-floor. Le week-end, c’est la jungle version Thoiry ou Buttes Chaumont, à vélo, en rando… ou devant Tarzan à la télé.

Jungle urbaine : Le bureau : saharienne avec une salopette en jean (à la pointe de la tendance, Agnès B., Kookaï, Urban Outfitters, Paul & Joe, Boden), une chemise blanche et un sac hyper féminin, pour éviter le côté baroudeur ou livreur. Et des boots.

Resto et dance-floor : La salopette se troque contre une petite robe noire. Pour contrer l’effet safari de la saharienne (H&M, Cyrillus), on a choisi une robe courte en cuir végane chez Nanushka. La robe longue en tissu est bien aussi. Moins végane, mais qui fait son petit effet : la paire de mules en cuir imprimé serpent aux talons dorés (Nanushka).

Jungle outdoor : Pour la rando, la visite au zoo ou la balade à vélo, la saharienne reprend tous ses esprits baroudeurs et réclame un jean, que rien n’empêche de choisir flare ou mum. Un sac en bandoulière, des baskets ou des desert boots (Clarks la joue unisexe), un foulard à pois et vous voilà parée. Côté chapeau : bob large en toile ou casquette décalée ?