Mode & Beauté S.O.S. : Le masque est le nouvel accessoire tendance, mais comment bien le choisir ?

CoverMedia

5.5.2020 - 13:10

Portait of doctor wearing a mask

When: 05 Sep 2017
Credit: Maria Elena Pueyo Ruiz/Westend61/Cover Images
Portait of doctor wearing a mask When: 05 Sep 2017 Credit: Maria Elena Pueyo Ruiz/Westend61/Cover Images
Source: Maria Elena Pueyo Ruiz/Westend61

Le masque en tissu est devenu obligatoire, mais cela ne veut pas dire qu’il ne doit pas être tendance ! Bien au contraire, et les stylistes l’ont vite compris... mais leurs masques sont-ils protecteurs ?

Alors qu’en France on s’étonne de la culbute des prix par 200 des masques chirurgicaux en vente pour le public et de celui des masques en tissu lavables (mais jamais plus de 30 fois), certaines fashionistas (et certains hommes eux aussi addict à la mode) sont prêts à payer des fortunes pour porter un masque d’un styliste réputé. Ainsi Virgil Abloh a tout de suite saisi qu’il pourrait rendre le masque acceptable aux plus réticents s’il y mettait sa patte. Son masque Off-White, avec ses fameuses flèches, est déjà en rupture. Mais ce masque hyper tendance ne présente aucune garantie anti-postillons. Il faudrait donc porter en dessous un masque plus banal, mais correspondant à des normes agrées par des médecins et, en France, l’Afnor, pour une plus grande sécurité.

Pour bien choisir le masque qui contribue aux gestes barrière, ce doit être la matière dont il est fait et sa solidité au lavage qui seront des facteurs déterminants, avant celui du look !

Le masque grand public, appelé aussi anti-projections ou « anti-postillons » parce que c’est ce rôle de barrière qu’il assume vraiment en limitant l’envoi de postillons sur vos voisins (et par conséquent ceux de vos voisins sur vous), peut être plus ou moins épais (1 à 3 épaisseurs, dont souvent une couche amovible que l’on peut changer), mais il doit être réalisé avec au moins une couche en coton de 150g au m2 (une spécification qui correspond à celle de la popeline de coton dont on fait les jolies chemises). Il doit pouvoir être lavé (30 minutes à 60°, sans adoucissant et avec votre lessive habituelle) au moins une fois et, selon la qualité, 30 fois (dont 31 utilisations).

Ces détails (nombre de lavages) sont indiqués par un logo qui indique aussi que le masque doit avoir été réalisé selon les normes Afnor les plus récentes. Le masque ne peut pas être utilisé plus de 4 heures d’affilée, ce qui signifie que si vous devez en porter la journée entière, il en faut 2, plus à chaque fois que vous mangez, ou buvez, ou fumez (notez que cela peut être un excellent frein au grignotage ou à la pause clope !), ou à chaque fois qu’il est humide (l’humidité altère ses capacités filtrantes).

Le masque doit bien couvrir le visage du menton au-dessus du nez (avec un petit « pince-nez », c’est encore mieux) et ne pas être lâche sur les côtés. L’élastique doit donc être de bonne qualité si vous optez pour un masque à usage répété. Il faut bien entendu le placer au bon endroit !

Surtout, n’oubliez pas que le masque n’est qu’un des gestes barrières, la distance (au moins 1,50m) avec vos voisins ou interlocuteurs devant être respectées.

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