Mode & Beauté Soutenez ceux qui ont un régime strict pendant les fêtes

CoverMedia

31.12.2019 - 17:08

Happy family at Christmas dinner table

When: 28 Sep 2017
Credit: HalfPoint/Westend61/Cover Images
Happy family at Christmas dinner table When: 28 Sep 2017 Credit: HalfPoint/Westend61/Cover Images
Source: HalfPoint/Westend61/Cover Images

Les personnes qui suivent des régimes très stricts se sentent seuls pendant les fêtes. Et on ne parle pas de ceux qui veulent perdre du poids, mais des personnes avec des allergies ou intolérances alimentaires, ainsi que ceux qui, par croyance ou éthique, ne peuvent manger de tout.

Ceux qui ne peuvent pas manger de tout ne font pas vraiment la fête pendant la période de Noël et du Jour de l’An lorsqu’ils se retrouvent à table avec les amis ou en famille. Les personnes allergiques au gluten ou aux produits lactés, qui ont des problèmes de santé ou bien ne mangent pas certains aliments par croyance religieuse ou bien éthique peuvent finir par se sentir isolées.

C’est le résultat d’une recherche menée par la Cornell University qui a mené sept études et fait des expériences contrôlées. Ils ont découvert que les adultes ainsi que les enfants peuvent développer un grand sentiment de solitude.

Comparé à ceux qui n’ont aucune restriction alimentaire, ceux qui ne peuvent manger de tout voient leur sentiment de solitude augmenter de 19%. Et ce, peu importe si leur restriction alimentaire est choisie ou imposée. Kaitlin Woolley, qui a menée l’étude, a déclaré que, même en étant « physiquement présents avec les autres » au dîner, les personnes à l’alimentation restreinte se sentent mis de côté « parce qu’ils ne sont pas capables de prendre part aux joies de la table ».

Durant la recherche, ceux qui mangent de tout ont aussi été mis à l’épreuve en suivant un régime restrictif face à leurs amis et famille, et ils ont également ressenti ce sentiment de solitude. Kaitlin Woolley a également noté que le temps du repas est une expérience sociale, mais que ceux qui ne pouvaient pas partager le repas souffraient « d’angoisses alimentaires » et avaient peur d’être considérés comme inaptes par les autres.

La scientifique demande à ce que plus d’études soient menées sur le sujet, le nombre de personnes avec des restrictions alimentaires étant en augmentation. Elle souhaite que l’on se concentre sur les régimes sans gluten, végétariens et végans suivis pour des raisons de santé ou éthiques. « C’est un problème, il me semble, ignoré pour l’instant et qui a un impact sur l’aptitude des uns et des autres à échanger et interagir pendant les repas », a-t-elle ajouté.

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