Tendance femme Tendance femme : des sacs « green »

Covermedia

1.6.2021 - 17:04

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La mode a décidé de suivre le mouvement : elle se met à l’heure durable. Ainsi, même nos sacs à main passent au vert.

La mode a plus d’un tour dans son sac et sait s’adapter à l’air du temps et aux goûts de ses clients. La prise de conscience de l’état déplorable de notre planète Terre émeut même les plus fashionistas des fashionistas. Il est donc plus que temps de prendre en marche le train de la durabilité. Et qui s’en plaindrait ?

Ainsi, les marques les plus convoitées ont-elles sauté le pas et proposent des vêtements et accessoires qui témoignent de leurs efforts et de leur bonne volonté. Après les baskets, les jeans et les essais marginaux mais encourageants de Stella McCartney pour des tenues en cuir végétal, c’est au tour des sacs à main de passer au vert. Attention, pas du vert de pacotille qui déguise le plastique en cuir végane ! Non, nous parlons de sacs de luxe, qui ont été intelligemment pensés à partir de matériaux naturels patiemment élaborés pour respecter au maximum la nature et l’éthique.

Est-il utile de citer à nouveau Stella McCartney ? Son sac à bandoulière chaîne a tout ce qu’il faut pour plaire, en dehors d’être fait de cuir végétal.

Amélie Pichard, elle aussi engagée de longue date dans la recherche et l’utilisation de matériaux naturels, a créé le tout premier sac réalisé en feuille beLEAF, un matériau issu de la plante brésilienne dite Oreilles d’éléphant (Alocasia Macrorrhiza), qu’elle a acquis auprès de la tannerie brésilienne Nova Kaeru. On regrette que la lanière de ce superbe sac vert (aussi de couleur), sur lequel un crocodile doré semble prendre le soleil, soit en cuir animal.

La maison Lagerfeld, rappelons-le, a ouvert ses portes à Amber Calletta pour une collection entièrement écoresponsable qui a, entre autres, donné naissance au K Kushion en cuir de cactus. Hermès a, de son côté, dessiné une version de son iconique Victoria en cuir Sylvania, un cuir végétal biodégradable développé par MycoWorks, à base de Fine Mycelium, un mycélium des champignons cultivé sur des fibres de déchets agricoles tels que les épis de maïs et des fibres de chanvre. Cela a pris trois années pour arriver à cet élégant résultat, dont le cuir animal n’a pas complètement disparu.