Mode & Beauté Tendance femme : le retour de la blouse bouffante

La blouse a été consacrée cet été et elle s’installe à l’automne dans la garde-robe de la femme stylée. Son plus : des manches bouffantes qui, avec leur air médiéval, féminisent la silhouette.

Cet été, vous avez aimé ces blouses aux manches bouffantes qui ne collaient pas à la peau lorsqu’il fait chaud et adoucissaient la silhouette. De Gucci à Louis Vuitton, elles avaient fait les beaux jours des défilés, et tous s’en étaient emparées.

Cet automne, elles reviennent souvent dans une réinterprétation de la blouse des costumes traditionnels d’Europe de l’Est. Là où cet été, la blouse aspirait à la blancheur diaphane ou à l’écru rassurant (Mango), cette fois, les broderies apparaissent. La blouse bouffante accueille les motifs principaux, qui sont repris le plus souvent sur les manches bouffantes, ¾, resserrées au-dessus du poignet par un lien de couleur. Notons que, comme chez Manoush, la blouse peut devenir robe.

Pour autant, on ne se la joue pas « ethnique » ou « paysanne ». La blouse bouffante est protéiforme, comme chez Zara, où les manches (très) bouffantes et les motifs sont là, mais où ne subsiste aucune trace d’esprit traditionnel dans la coupe d’une blouse blanche au profond décolleté en V rebrodé de noir.

Ou elle s’impose par son volume, sans aucun autre effet que son ampleur et son jeu de manches, à peine soulignés çà et là d’une broderie ton sur ton.

Vanessa Bruno déclinent ainsi deux modèles de blouses (Jemina et Joai) dans des matières différentes mais toujours bouffantes.

Celles de by Mes demoiselles sont soit vaporeuses et fleuries, soit sombres à col montant ou à encolure ronde retenue par un lacet.

Isabel Marant a installé des manches bouffantes resserrées au poignet sur une sorte de pourpoint avec un élégant entre-deux de dentelle.

La blouse se porte sur un jean taille haute, ou bien rentrée dans une jupe droite, courte ou midi. Un sac bohème à franges à l’épaule et des bottes style santiags aux pieds (que l’on peut troquer contre une paire d’escarpins, selon la circonstance).