Mode & Beauté Trop boire et trop fumer ont un impact visible sur notre vieillissement

Une étude menée par une faculté danoise montre que l'alcool et la cigarette ont un impact visible sur la façon dont nous vieillissons. Les résultats ont été publiés dans le Journal of Epidemiology & Community Health.

Une étude menée par des chercheurs de l’Institut National pour la Santé Publique à l’Université du Sud Danemark a permis d’étudier les effets de l’alcool et du tabac sur plus de 11.000 danois, le tout sur une période de près de 30 ans.

Les participants répondaient à des questions sur leurs habitudes alimentaires, leur consommation d’alcool et de tabac, et devaient aussi se soumettre à des examens médicaux pour mesurer les signes du vieillissement ou de maladies cardiaques. Pour cette étude, l’équipe s’est concentrée sur 4 signes de vieillissement : les plis des lobes de l’oreille, les cercles gris autour de la cornée, les plaques jaune-orangées sur les paupières, et la calvitie masculine, qui, en plus de vous donner l’air plus âgé, est aussi un signe de risque accru de maladie cardiaque.

Il a été trouvé que le fait de trop boire (plus de 28 verres par semaine) et de fumer un paquet de cigarettes par jour pendant plus de quinze ans vous rendait plus susceptible de développer ces 4 signes.

Les femmes avaient 33% de risques en plus d’avoir des anneaux gris autour de la cornée, comparées à celles qui fumaient ou buvaient moins de 7 verres par jour. De même pour les hommes. Pour les plis de l’oreille et les plaques, il en va de même. Cependant, ce n’était pas le cas pour la calvitie.

« Nous avons voulu étudier les signes du vieillissement parce qu’ils semblent avoir une sorte de valeur prédictive sur la durée moyenne de votre vie, a déclaré l’auteur Janne Tolstrup. Ce qui est intéressant à propos des résultats est que nous pouvons voir ces signes dans les yeux, par exemple, très vite, alors que pour des choses comme la pression cardiaque ou un haut niveau de cholestérol, nous devons faire des tests. »

L’étude a été publiée dans le Journal of Epidemiology & Community Health.

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