LifestyleRéduire les inégalités de genre est nécessaire pour sauvegarder la profession des neurologues, clament des médecins
Relaxnews
16.12.2019 - 15:16
Deux médecins américaines publient un article dans lequel elles soulignent la nécessité d'éliminer les écarts de salaires entre les femmes et les hommes neurologues, afin d'attirer davantage les jeunes médecins vers une profession actuellement en déclin.
Un article publié dans le journal scientifique Neurology rédigé par Allison Brashear, doyenne de l'École de médecine de l'Université de Californie (Etats-Unis) et Nina Schor, directrice adjointe à l'Institut national des troubles neurologiques et des accidents vasculaires cérébraux (Maryland, Etats-Unis), plaide en faveur d'une abolition des inégalités entre les hommes et les femmes dans le domaine de la neurologie.
Aux Etats-Unis, la profession de neurologue fait face à une épidémie importante de burn-out. On s'attend à ce que le nombre de neurologues formés n'augmente que de 7% d'ici 2025, alors que la demande pour cette spécialité devrait accroître de 16%, indiquent les médecins autrices de l'article. Les jeunes médecins formés tendent à se diriger vers des spécialités paritaires, où les écarts de salaires entre les hommes et les femmes sont faibles. Or, souligne l'article, la profession de neurologue reste largement dominée par des hommes.
«Dans de nombreux domaines et sur les six continents, les femmes médecins, infirmières, aides-médecins et résidentes doivent faire face à une charge de travail clinique plus importante, à des heures cliniques plus longues, à des salaires plus bas et à des tâches plus personnelles de soins et d'entretien ménager que leurs homologues masculins. Il y a aussi moins de femmes occupant des postes de direction pour plaider en faveur du changement. Seulement 14 des 113 directeurs de départements de neurologie sont des femmes», déplore Allison Brashear.
S'adapter aux besoins des nouvelles générations de médecins
Les médecins qui ont rédigé cet article estiment que l'identification et l'atténuation de ces facteurs peuvent contribuer à réduire l'écart entre les sexes et à augmenter le nombre de neurologues afin de mieux répondre aux besoins futurs des médecins et, in fine, des patients.
«Les femmes sont de plus en plus nombreuses dans les facultés de médecine, choisissent des domaines médicaux dans lesquels elles peuvent gagner le même salaire que leurs collègues masculins, recherchent des postes qui leur procurent une certaine souplesse dans leurs heures de travail et prennent leur retraite avant 65 ans. La spécialité doit donc évoluer pour répondre à ces besoins et prévenir l'épuisement qui peut entraîner une retraite précoce et un statut à temps partiel», souligne Nina Schor dans un communiqué.
Les neurologues signataires du papier suggèrent par exemple de structurer les postes afin d'offrir des horaires plus flexibles, de proposer des services de garde en milieu sur le lieu de travail et de fixer les salaires à un niveau qui encourage l'embauche et le rendre systématique pour tous les neurologues, les hommes comme les femmes.
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