Tourisme Slow Food encense la gastronomie valaisanne

ATS

16.8.2019 - 11:24

Neuf destinations touristiques rurales vont voir le jour en Valais (archives).
Neuf destinations touristiques rurales vont voir le jour en Valais (archives).
Source: KEYSTONE/ALESSANDRO DELLA VALLE

Le Valais a été désigné comme première destination suisse du Slow Food Travel. Le concept permet de découvrir le patrimoine d’une région à travers sa diversité gastronomique, agroalimentaire et culturelle.

«C’est une grande opportunité qui ouvre beaucoup de possibilités pour le canton», estime Gérald Dayer, chef du Service de l’agriculture valaisanne, partenaire du projet. «Nous partageons les mêmes valeurs avec Slow Food, en cherchant à mettre en exergue nos produits». Le concept est appelé à s’étendre à d’autres régions du pays, dès 2022.

Sur la carte du monde

L’Etat du Valais souhaite se baser sur les actuels et futurs projets agri et oeunotouristiques contenus dans le programme de Développement régional du canton (les PDR). «Nous voulons pérenniser, commercialiser et rentabiliser ce type d’offre», résume M. Dayer. «Nous voulons mettre le Valais sur la carte du monde, en tant que destination terroir». Une quarantaine d’offres régionales de séjours-expériences et une dizaine d’offres cantonales seront progressivement commercialisées ces trois prochaines années.

Dans tout le canton

Après la Carinthie (Autriche), la Suisse se positionne parmi les destinations pionnières du programme.

Concrètement, neuf destinations touristiques rurales vont voir le jour dans le canton. Deux destinations doivent être opérationnelle dès cet automne. L’une concerne le Grand Entremont (soit le Pays du Saint-Bernard et la commune de Bagnes), l’autre la région de Fully.

D’autres projets suivront ensuite dans l’Espace Loèche-Rarogne (dès 2020), le Val d’Annivers, le Val d’Hérens, le Val d’Illiez et dans le Haut-Valais. Le concept doit garantir des retombées économiques et en terme d’image pour les régions concernées.

Durée modulable

«Le but est de créer cinq séjours avec des expériences de terrain, d’une durée d’un week-end, de quatre jours ou d’une semaine, dans chaque destination, via des modules cumulables», résume Jean-Marc Imhof, chef de projet Slow Food Travel. Des séjours transversaux couvrant la totalité des destinations concernées verront également le jour.

Les initiateurs du projet disposent d’un budget global de 900'000 francs sur trois ans. Celui-ci se répartit majoritairement entre la Confédération et son fonds InnoTour (pour 400'000 francs), Slow Food (197'000 francs), l’Etat du Valais (120'000 francs) et Valais Wallis Promotion (120'000 francs).

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