Stress post-traumatiqueLe cerveau de survivants aux attentats du 13 novembre analysé
Relaxnews
23.2.2020 - 14:00
Des chercheurs français de l'Inserm se sont intéressés aux mécanismes cérébraux associés au stress post-traumatique dans le contexte des attentats du 13 novembre 2015. Selon l'étude, le stress post-traumatique pourrait être lié à un dysfonctionnement des connexions entre les zones du cerveau respectivement associées au contrôle et à la mémoire.
En octobre dernier, un sondage dévoilé à quelques semaines du 13 novembre par l'Observatoire B2V des Mémoires révélait que 70% des Français reconnaissent l'existence d'une dimension collective du traumatisme. Ces résultats s'inscrivent dans un vaste programme intitulé «Projet 13 novembre» co-dirigé par le neuropsychologue et chercheur à l'Inserm Francis Eustache, en collaboration avec le CNRS et la Hesam université. Une nouvelle étude réalisée dans le cadre du «Projet 13 novembre» paraît ce vendredi dans la revue Science. Dirigés par Pierre Gagnepain, chercheur Inserm en neuropsychologie, les travaux portent sur l'activité cérébrale d'un sous-groupe de 175 participants, dont 102 survivants des attentats du 13 novembre 2015. Parmi eux, 55 souffraient de trouble de stress post-traumatique (TSPT).
Le trouble de stress post-traumatique est un état complexe qui peut se manifester immédiatement ou des années après le traumatisme. Si les symptômes de ce trouble varient beaucoup d'un individu à l'autre, le plus courant est le souvenir «vivant» de l'événement traumatisant (sons, images, odeurs, sensations, etc).
Jusqu'ici, l'apparition régulière et incontrôlée de souvenirs douloureux a été associée à une défaillance de la mémoire des victimes. Mais cette nouvelle étude, qui a analysé les structures et le fonctionnement du cerveau des participants par le biais de l'imagerie cérébrale, remet cette théorie en question.
Défaillance dans le mécanisme cérébral qui contrôle la mémoire
Pour éviter de soumettre une nouvelle fois les participants aux images traumatisantes des attentats, les scientifiques ont opté pour un protocole de recherche en imagerie cérébrale s'appuyant sur la méthode Think/No-Think, qui consiste à associer un mot à une image de manière automatique (par exemple «chaise» et «ballon»).
Cette méthode vise à vérifier le bon fonctionnement des mécanismes cérébraux impliqués dans l'hippocampe, zone du cerveau qui joue un rôle déterminant dans la formation de la mémoire, et celle du cortex frontal, qui permet notamment à une personne de faire barrage à l'apparition brusque de souvenirs traumatisants.
L'expérience a révélé que les participants souffrant de TSPT présentent une défaillance des mécanismes qui permettent de supprimer et de réguler l'activité des régions de la mémoire (notamment celle de l'hippocampe). À l'inverse, les chercheurs ont constaté que le fonctionnement de ces mécanismes était très largement préservé chez les individus sans TSPT, qui parviennent mieux à lutter contre les souvenirs intrusifs.
L'étude suggère donc que le TSPT résulte moins du fait de chasser les mauvais souvenirs de sa mémoire sans chercher à les affronter, que d'une défaillance des connexions entre ces deux parties du cerveau qui empêche de réaliser ce processus correctement. Des observations qui, du point de vue des chercheurs, tordent le cou à certaines idées reçues relatives au stress post-traumatique.
«Le mécanisme de suppression des souvenirs n'est pas intrinsèquement mauvais et à l'origine des intrusions comme on le croyait. En revanche, son dysfonctionnement l'est. Si on prend pour analogie les freins d'une voiture, ce n'est pas le fait de freiner ou -dans le cas qui nous occupe- de supprimer les souvenirs qui pose problème, mais le fait que le système de freinage soit défaillant, ce qui conduit à sa surutilisation», explique Pierre Gagnepain dans un communiqué publié sur le site de l'Inserm. Les auteurs de l'étude comptent approfondir leurs recherches afin de mieux comprendre dans quelle mesure ces mécanismes du cerveau jouent un rôle dans le processus de résilience et espèrent, à terme, développer de nouvelles possibilités de traitements pour la prise en charge du TSPT.
La tentation du sucre est grande. Renoncer aux sucres cachés dans les plats cuisinés et les boissons permet déjà d'obtenir de bons résultats et de s'accorder malgré tout une sucrerie de temps à autre.
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Il est bien connu que les boissons sucrées telles que le coca-cola regorgent de sucre. Leurs versions allégées n'en contiennent certes pas mais elles donnent envie d'en consommer.
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Les jus de fruits contiennent eux-aussi beaucoup de sucres cachés. Un verre de jus d'orange contient environ 10 morceaux de sucre. Un litre de jus de pomme renferme 120 grammes de sucre, soit: 40 morceaux de sucre.
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Les plats cuisinés sont bien souvent très sucrés. Même là où l'on ne soupçonnerait pas leur présence. Une bouteille de ketchup de 300 grammes contient par exemple 68 grammes de sucres en tout et pour tout. Ce condiment est donc plus sucré que le coca-cola. Cela représente un total de 22 morceaux de sucre.
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Bon nombre de conserves contiennent une grande quantité de sucres sans que nous le sachions. C'est le cas par exemple du maïs ou du chou rouge.
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Les pizzas prêtes à consommer en renferment également.
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Il en va de même pour le pain grillé. Les flocons de maïs et autres céréales de type muesli ne sont pas non plus en reste en matière de sucres: les céréales du petit déjeuner sont composées pour plus d'un tiers de sucres (37 grammes aux 100 grammes).
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Idem pour la sauce tomate. Cela vaut donc la peine d'étudier attentivement la liste des ingrédients qui figure sur l'emballage.
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L'ananas est extrêmement sucré, surtout en conserve: une petite boîte (570 grammes) contient 88 grammes de sucres en tout, soit l'équivalent de 30 morceaux.
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Un pot (150 grammes) de yaourt aux fruits contient 6 morceaux de sucre. Autant que dans une quantité équivalente de coca-cola. Il est donc préférable de le préparer soi-même en mélangeant un yaourt nature avec des fruits frais. Même si vous rajoutez du sucre: vous ne parviendrez sûrement pas à atteindre la quantité contenue dans un yaourt du commerce.
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Le prosecco ou les vins mousseux doux eux non plus ne peuvent se passer du sucre: santé! Vous êtes en train d'absorber 22 grammes de sucres (pour une petite bouteille de 0,2 litre), soit 7 morceaux de sucre.
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Cinq grammes de sucre (presque deux morceaux) se dissimulent dans 50 grammes de vinaigrette. Extrapolé sur une bouteille, cela représente 15 morceaux de sucre.
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Cinq grammes de sucre (presque deux morceaux) se dissimulent dans 50 grammes de vinaigrette. Extrapolé sur une bouteille, cela représente 15 morceaux de sucre.
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Si vous choisissez par contre des produits portant le label Sympadent, vous êtes alors sûr(e) de faire le bon choix. Ils ne contiennent en effet aucun sucre.
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Les fruits contiennent souvent du fructose, c'est-à-dire un sucre contenu naturellement dans les fruits.
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Les fruits contiennent souvent du fructose, c'est-à-dire un sucre contenu naturellement dans les fruits.
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