Le Body Positive – l’acceptation de son corps tel qu’il est – est la tendance, le hashtag en vogue. Decouvrez dans notre galerie d'images les bloggeuses et stars qui ont adhéré à cette philosophie. C'est la cas de l'actrice américaine Amy Schumer...
... ou de la réalisatrice américaine Lena Dunham.
Ce credo est aussi partagé par Megan Jayne Crabbe, une instagrameuse ronde au look arc-en-ciel.
La chanteuse Alicia Keys n’arbore quasiment plus de maquillage en public.
La blogueuse fribourgeoise Stéphanie Zwicky fait partie de celles qui sont fières de leurs courbes.
La blogueuse suisse AutumnAzur soutient le mouvement Body Positive...
... tout comme l'instagrameuse Morgane, alias The Blondie Diary.
Body Positive: ces stars soutiennent le mouvement
Le Body Positive – l’acceptation de son corps tel qu’il est – est la tendance, le hashtag en vogue. Decouvrez dans notre galerie d'images les bloggeuses et stars qui ont adhéré à cette philosophie. C'est la cas de l'actrice américaine Amy Schumer...
... ou de la réalisatrice américaine Lena Dunham.
Ce credo est aussi partagé par Megan Jayne Crabbe, une instagrameuse ronde au look arc-en-ciel.
La chanteuse Alicia Keys n’arbore quasiment plus de maquillage en public.
La blogueuse fribourgeoise Stéphanie Zwicky fait partie de celles qui sont fières de leurs courbes.
La blogueuse suisse AutumnAzur soutient le mouvement Body Positive...
... tout comme l'instagrameuse Morgane, alias The Blondie Diary.
A contre-courant des diktats, le Body Positive promeut l’acceptation du corps tel qu’il est. Et c’est sur Instagram que ce mouvement se déploie chaque jour un peu plus. Parmi les normes qu’il espère abolir, l’idée de corps féminins tous identiques, et toujours minces. Des influenceuses s’emploient à casser les codes et combattre la grossophobie ambiante. Cette lame de fond a même poussé certaines marques à s’aligner pour que les femmes puissent enfin se reconnaître…
Ces derniers temps, le mouvement Body Positive – l’acceptation de son apparence physique telle qu’elle est – a pris énormément d’ampleur. Initiée par des internautes lassées du décalage entre le marketing et la réalité, cette petite révolution a principalement lieu sur Instagram… Comme le rapporte «Cosmopolitan», c’est en effet sur la plateforme que la lutte virtuelle est la plus virulente. Des milliers d’internautes s’emploient chaque jour à combattre la grossophobie, à savoir la discrimination des personnes en surpoids, ou juste de poids moyen.
Des hashtags comme seules armes
Pour interpeller le plus grand nombre, les défenseurs de l’acceptation de soi lancent des hashtags fédérateurs. C’est ainsi que, très récemment, pour contrer l’injonction du parfait «summer body» – obtenir un corps parfait pour l’été –, les formules «#OnVeutDuVrai», mais aussi «#plusde70kgetsereine» sont devenues virales sur Instagram et Twitter, informe «Neonmag». En guise de contenus, des clichés de femmes sans fards, sans filtres et sans retouches qui laissent notamment entrevoir des corps charnus, des ventres rebondis, de la cellulite… dans l’optique de célébrer la diversité anatomique. Pour elles, le «Body Shaming» – le fait de blâmer des corps considérés hors des normes – a assez duré.
Les marques surfent sur la vague
Les marques, et notamment les industries du prêt-à-porter et des cosmétiques se rallient peu à peu à la cause. Sont-elles engagées, opportunistes, ou simplement contraintes? Sans doute un peu des trois. D’abord, pour ne pas perdre une large partie de leur clientèle, car les femmes sont de plus en plus rondes et se révèlent, en ce sens, une nouvelle cible marketing à atteindre en plein cœur. En témoigne la dernière campagne de la marque suédoise H&M qui dévoile, dans ses collections d’été, des femmes aux mensurations lambda. Sur l’un des clichés les plus partagés, on voit une jeune femme assise en bikini, pourvue de petits bourrelets et de bras potelés.
En matière de représentativité (physique, raciale, liée à l’âge), c’est en fait le label de cosmétiques Dove qui a ouvert la voie il y a quelques années déjà. Consciente que «7 femmes sur 10 ne se sentent pas représentées dans les médias et la publicité», elle vient aussi de lancer son propre hashtag #MontrezNous: une campagne qui invite les femmes à «partager une photo décomplexée» d’elles-mêmes sur les réseaux sociaux. Le but affiché par la marque? «Un bel engagement pour les jeunes générations afin qu’enfin les petites filles puissent s’épanouir pleinement dans leurs différences», rapporte le site «Aufeminin».
Des normes qui déforment la réalité
Derrière le côté contestataire du combat Body Positive, se cache en fait un argument de poids: des chiffres qui ne correspondent pas à la réalité. En effet, la taille affichée par les mannequins «traditionnels» est le 36, voire moins lorsqu’il s’agit du luxe. Or, selon une étude datant de 2016, les Françaises achètent en moyenne majoritairement les tailles 40 et 42… Seules 6% de la population féminine s’habille en 36 tandis que les tailles 44 et plus représentent quasi 40%. Il en va de même en Suisse où, d’après l’Office Fédéral de la statistique, les mensurations sont même un peu plus élevées. Le prêt-à-porter considérant toujours les confections 42 et plus comme des «grandes tailles», le changement n’en est donc qu’à ses prémices.
Des courbes censurées sur Instagram
Le réseau Instagram est certes la plus puissante des armes dont se servent les influenceuses, mais elle peut aussi s’avérer discriminante. En février dernier, un cliché de la marque de lingerie «Petit Patron» est censurée pour «cause de pornographie». Sur la photo, quatre femmes en sous-vêtements, mains sur les hanches, quatre morphologies très différentes, qui affichent cependant une même complicité. Le reproche invoqué par la plateforme pour supprimer le contenu est en fait la taille 54 de l’une d’entre elles: des courbes apparemment indécentes pour le réseau social. Offusquée, Margaux Faes, créatrice de la marque, s’empresse de répondre depuis le compte de la marque: «Je suis choquée (…). Parce qu’une femme à un peu de poids, elle est sale et vulgaire? Et si on porte du 34 tout va bien? Instagram fait preuve de censure et d’une forme de discrimination qui ne devrait même plus exister en 2019». Un exemple de grossophobie, qui montre qu’il reste encore du chemin à parcourir…
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