Voyage Après l'Océanie, la Chine bascule dans 2019

Relaxnews

31.12.2018 - 20:18

Célébration du nouvel an à Taipei devant la tour 101.
Célébration du nouvel an à Taipei devant la tour 101.
Source: Relaxnews

La Chine a basculé dans 2019, trois heures après l'Australie, premier grand pays à avoir ouvert le bal avec un gigantesque feu d'artifice dans la baie de Sydney.

Alors que l'Europe devra encore attendre quelques heures avant les douze coups de minuit, le président Xi Jinping a profité de son allocution du Nouvel An pour promettre de poursuivre les réformes et d'ouvrir son pays encore plus au reste du monde : "Le rythme de nos réformes va continuer, et la porte va s'ouvrir encore et encore".

Pour marquer le début de 2019, Sydney, la plus grande ville d'Australie, s'est illuminée grâce au plus grand feu d'artifice jamais tiré sur l'imposant pont qui enjambe son emblématique baie. 

Une quantité record d'engins pyrotechniques, ainsi que des couleurs et des effets inédits, ont enflammé pendant 12 minutes le ciel pour le plus grand plaisir d'un million et demi de spectateurs, avec en arrière plan le célèbre opéra à l'architecture futuriste.

Plutôt qu'un feu d'artifice, annulé par respect pour les victimes du tsunami dans la province de Banten, la capitale indonésienne Jakarta a choisi d'organiser le mariage d'un demi-millier de couples désargentés sous des tentes.

La soirée du réveillon a été choisie afin que "le monde entier puisse célébrer leur mariage avec eux", a expliqué le gouverneur  de la région, Anies Baswedan.

"Je suis heureuse, vraiment heureuse", a confié à l'AFP l'une des jeunes épouses, Rohilah, qui comme beaucoup d'Indonésiennes n'a qu'un nom.

Au Japon, la soirée a été marquée à Saitama, au nord de Tokyo, par un juteux combat-spectacle très attendu de la superstar américaine Floyd Mayweather, qui a battu un jeune champion japonais de kickboxing, Tenshin Nasukawa. "On s'est bien amusés", a commenté l'Américain. "Je suis toujours à la retraite (...) J'ai participé à ce combat juste pour distraire mes fans au Japon".

Montée des populismes, inquiétude croissante sur le climat, Brexit, mobilisation des "gilets jaunes" en France... l'année 2018 a été marquée par l'aggravation de nombreuses crises et l'embrasement de nouveaux incendies.

Au rang des bonnes nouvelles, les optimistes pointeront l'exceptionnelle détente apparue en Corée depuis un discours du dirigeant nord-coréen Kim Jong Un le 1er janvier, alors que la péninsule avait achevé 2017 sous la menace d'une apocalypse nucléaire. Ces considérations géopolitiques n'empêcheront pas les foules, de Fidji à Rio, de descendre dans les rues pour marquer le changement d'année.

Les célébrations vont se propager au fil des heures dans le monde entier, parfois dans un contexte de forte présence policière en raison des risques d'attentat.

Périmètre autour des Champs-Elysées, points de filtrages, contrôles dans les transports en commun: les festivités se dérouleront sous haute sécurité dans le cœur touristique de Paris où doivent converger badauds et touristes, mais également des "gilets jaunes" qui ont promis "un événement festif et non violent".

Londres basculera dans la nouvelle année en célébrant sa relation avec l'Europe, au moment où les Britanniques sont extrêmement divisés sur le Brexit. Le feu d'artifice tiré sur le London Eye sera ainsi accompagné de musiques d'artistes d'Europe continentale.

L'année 2018 a été particulièrement tumultueuse, avec notamment cette crise politique en Grande-Bretagne sur la sortie de l'Union européenne, prévue le 29 mars 2019.

Les "unes" continueront également d'être dominées par l'insaisissable président américain Donald Trump. 

L'année 2018 a confirmé sa capacité à bousculer les équilibres sur les grands dossiers géopolitiques, qu'il s'agisse de la guerre commerciale avec la Chine, de son retrait de l'accord sur le nucléaire iranien, de sa décision de transférer à Jérusalem l'ambassade des Etats-Unis.

Les visages du pouvoir devraient encore changer au cours de la nouvelle année, avec des élections attendues notamment en Australie, en Inde, en Afghanistan, en Afrique du Sud ou encore en Argentine. Sans oublier la prise de fonctions mardi du président brésilien d'extrême droite Jair Bolsonaro.

Après une année marquée par le triomphe moscovite de l'équipe de France de football, les passionnés de sport attendent une nouvelle dose d'émotions en 2019, avec les championnats du monde d'athlétisme au Qatar ou encore la Coupe du monde de rugby au Japon.

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