Une femme mange un tempura de tarentule, le 24 octobre 2019 dans un restaurant de la province de Siem Reap, au Cambodge
Le chef Seiha Soeun prépare un plat avec sauterelle, scorpions et tarentules, le 24 octobre 2019 dans un restaurant de la province de Siem Reap, au Cambodge
Des touristes déjeunent le 24 octobre 2019 dans un restaurant de la province de Siem Reap, au Cambodge
Scorpions ou tarentules: au Cambodge, un restaurant fait salle comble avec ses insectes cuisinés
Une femme mange un tempura de tarentule, le 24 octobre 2019 dans un restaurant de la province de Siem Reap, au Cambodge
Le chef Seiha Soeun prépare un plat avec sauterelle, scorpions et tarentules, le 24 octobre 2019 dans un restaurant de la province de Siem Reap, au Cambodge
Des touristes déjeunent le 24 octobre 2019 dans un restaurant de la province de Siem Reap, au Cambodge
Nems farcis aux fourmis, samoussas de tarentule, beignets de vers à soie, brochettes de scorpions... Un restaurant, ouvert par deux Français et spécialisé dans des plats gastronomiques à base d'insectes fait salle comble au Cambodge.
Manger des insectes est fréquent dans le royaume, mais ils sont en général servis dans des petits stands de rue, frits, agrémentés d'une simple sauce.
Installé depuis cinq ans à Siem Reap, à proximité du célèbre site d'Angkor, le «Bug Café» (Café Punaise) propose, lui, une cuisine gastronomique.
«Nous voulons montrer qu'il est possible de préparer des aliments de qualité avec des insectes», explique à l'AFP Davy Blouzard, l'un des co-fondateurs.
Originaire de Mâcon (centre-est), il a élaboré les recettes avec son cousin et un chef cambodgien, Seiha Soen.
Fourmis volantes servies avec des tranches de goyave, du parmesan et une vinaigrette au miel; crème de patates douces aux larves d'abeille; galette de purée de fourmis, d'abeilles et de grillon couronnée de fromage et de cornichons; cheesecake aux criquets: avec cette formule singulière, les deux Français veulent aussi faire passer un message.
Les insectes sont une source de protéines bon marché et pourraient, selon eux, permettre de diminuer la consommation record de viande qui a un impact majeur sur le réchauffement climatique et la déforestation.
«Pour la même quantité d'énergie que les insectes vous apporteront, vous aurez besoin de moins d'eau, moins d'espace et vous aurez moins d'émissions de gaz à effet de serre», souligne Davy Blouzard, dont la clientèle est composée en très grande majorité de touristes venus des quatre coins du monde.
«Ce n'est pas le genre de plats que tu as quand tu rentres à la maison», sourit Joshua Bean, un Britannique qui s'apprête à déguster un wok de crickets et de vers à soie.
Deux milliards de personnes dans le monde consomment déjà des insectes, selon l'Organisation des Nations unies pour l'alimentation et l'agriculture.
La nourriture dégoûtante a son musée à Malmö
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Le musée présente notamment une tarentule frite.
Avec cet "autel", un hommage est rendu aux "fromages puants".
L'alcool de souriceaux est présenté aux visiteurs, mais pas offert à la dégustation.
Le curateur du musée, Samuel West, présente le Su Callu sarde.
Le nattō, aliment japonais traditionnel à base de graines de soja fermentées, peut surprendre les étrangers non habitués.
Le directeur du musée, Andreas Ahrens, fait déguster du hareng fermenté, une spécialité suédoise.
Le casu marzu, un fromage sicilien.
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