Des cyclistes-projectionnistes sillonnent la Suisse romande durant l'été pour montrer des films du Sud. Ils s'installent dans des parcs, sur le parvis d'une église ou près d'un lac pour une soirée écologique et solidaire.
De Monthey à Sion, Vassilia et Maïdé tractent, à la force du mollet, deux chariots de matériel qui leur serviront à projeter un film le soir. La toile, le projecteur, le lecteur DVD Blu-ray et la sonorisation sont soigneusement rangés dans les remorques.
Batterie solaire
Sur les charrettes, deux panneaux solaires chargent une batterie qui alimentera le projecteur lors de la séance en plein air. «Nous n'utilisons pas d'énergie électrique. C'est écologique», explique à Keystone-ATS Nicole Rossi, chargée de communication de l'oeuvre d'entraide Helvetas. Une deuxième batterie, de secours, également alimentée par les rayons du soleil, permet de «tenir» les jours de pluie.
Cette année, c'est plutôt la canicule qui a mis les organismes des cyclistes à rude épreuve. Le périple a commencé début juillet, et la première équipe, formée de deux femmes, a un peu souffert. Une équipe mixte a pris le relais. Une troisième terminera le périple.
Six films du Sud
A leur programme, près de 700 kilomètres à vélo à travers la Suisse romande pour projeter six films du sud. Après Fribourg et Monthey, ils passent à Sion du 2 au 4 août, puis Sierre (5-6 août), Lausanne (8-13 août), Vevey (14-16), Renens (17-18) et Genève (20-25).
Le Cinéma Sud d'Helvetas en est à sa huitième édition en Suisse romande. Six films sont à l'affiche: par exemple «Sibel», qui raconte l'histoire d'une jeune femme muette dans les montagnes de la Mer Noire. Ou encore «Sir» qui relate le vécu d'une domestique dans une riche famille de Bombay. «L'objectif est de faire voir d'autres réalités aux spectateurs», explique Mme Rossi.
Les projections ont lieu par tous les temps, car des solutions de repli sont prévues lorsqu'il pleut. Comme les cyclistes ne peuvent pas transporter des chaises pliables dans leurs chariots, le public est invité à venir avec son propre siège, un transat ou une couverture. «C'est convivial», assure Mme Rossi. Les séances sont gratuites. Une collecte est organisée à la fin.
Comme les cyclistes ne peuvent pas transporter des chaises pliables dans leurs chariots, le public est invité à venir avec son propre siège, un transat ou une couverture.
Vassilia et Maïdé tractent, à la force du mollet, deux chariots de matériel qui leur serviront à projeter les films.
La toile, le projecteur, le lecteur DVD Blu-ray et la sonorisation sont soigneusement rangés dans les remorques.
Le cinéma qui se déplace à vélo
Comme les cyclistes ne peuvent pas transporter des chaises pliables dans leurs chariots, le public est invité à venir avec son propre siège, un transat ou une couverture.
Vassilia et Maïdé tractent, à la force du mollet, deux chariots de matériel qui leur serviront à projeter les films.
La toile, le projecteur, le lecteur DVD Blu-ray et la sonorisation sont soigneusement rangés dans les remorques.
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