Tottenham est parvenu à éteindre le Vélodrome mardi soir à Marseille lors de l’ultime journée de la phase de groupes de Ligue des champions. La tâche des Spurs ne s’annonçait pourtant pas simple dans un stade où il est «vraiment difficile» de jouer, comme s’est souvenu Bernard Challandes.
Le chaudron marseillais n’est pas entré en ébullition. L’OM, qui avait l’occasion de retrouver les 8es de finale de la C1 pour la première fois depuis 2012, s’est incliné (1-2) devant son public face à Tottenham mardi. Terminant à la dernière place du groupe D, le club phocéen ne verra ainsi pas la scène européenne ce printemps.
Une nouvelle désillusion pour tout un peuple, qui n’a pas réussi - pour une fois - à déstabiliser l’équipe visiteuse. «Dans ce genre de match, où Marseille peut obtenir la qualification, c’est vraiment difficile pour l’adversaire», avait pourtant rappelé en avant-match Bernard Challandes, présent sur le plateau de blue Sports.
L’entraîneur vaudois en avait fait lui-même l’amère expérience lors de la saison 2009/2010 avec le FC Zurich en Ligue des champions. «Je l’ai vécu une fois. Je déteste Marseille depuis !» A cette époque, sa formation avait été sèchement battue (6-1) par l’OM.
«J’ai l’impression qu’ils ont pu tout faire pour nous déstabiliser, dans tous les domaines. J’étais debout dans ma zone et je me faisais insulter. On me lançait des choses. Au final, j’étais plus près du public. C’est tout juste s’ils ne m’ont pas attrapé par le col», s’est remémoré notre consultant.
Contrairement à Bernard Challandes et «son» FCZ, Tottenham est, lui, parvenu à gérer ses émotions. Un self-control qui lui ouvre désormais les portes des 8es de finale.