L'OM est tombé de très haut mardi au 3e tour préliminaire de la Ligue des champions. Meilleurs qu'au match aller (défaite 1-0) et sans doute meilleurs que leurs adversaires, les Marseillais ont été sortis aux tirs au but par le Panathinaïkos (2-1 ap; 5-3 tab).
Chacun des tirs au but a été frappé à 150 décibels, et sans doute même un peu plus pour le dernier, transformé par Filip Mladenovic. Mais cela n'a pas suffi pour perturber les tireurs grecs, tous impeccables, contrairement à Mattéo Guendouzi, dont la frappe à mi-hauteur a d'entrée été repoussée par Alberto Brignoli.
Le milieu de terrain international a été le héros malheureux du soir. C'est aussi lui qui, au bout du temps additionnel du temps réglementaire (99e) et après une interminable intervention de la VAR, avait été sanctionné d'un penalty qui a permis au Panathinaïkos d'accrocher une prolongation inespérée.
Un but refusé
Juste avant les tirs au but, Marcelino a ensuite tenté le pari de faire entrer son gardien remplaçant Ruben Blanco, mais cela n'a pas fonctionné et l'OM et son nouvel entraîneur espagnol vivent un premier échec très douloureux.
Cette élimination coûte très cher, au sens propre comme au sens figuré. Elle est d'autant plus frustrante que l'OM menait 2-0 à la mi-temps grâce à un doublé de Pierre-Eymerick Aubameyang (2e et 46e), et qu'un but a été refusé aux Phocéens durant la prolongation après intervention de la VAR pour un hors-jeu.