Conçue pour tuer le projet concurrent de «Super Ligue» dans l'oeuf, la Ligue des champions nouvelle formule commence cette semaine avec trois soirées de mardi à jeudi. Avec des chocs à foison comme Monaco-Barcelone, AC Milan-Liverpool ou encore Manchester City-Inter Milan.
Désormais réunis dans une ligue unique à 36, les clubs de l'élite européenne vont batailler pour accrocher l'une des huit premières places directement qualificatives, ou à défaut un billet pour les barrages en se plaçant de la 9e à la 24e place.
Le tableau des tours à élimination directe, à partir des 8e de finale, procède des positions finales de cette «phase de ligue», donc le suspense est garanti à tous les étages, jusqu'à la dernière journée.
Mais chaque club a son programme personnalisé de huit matches contre huit adversaires différents: deux dans chaque chapeau, un à l'extérieur, un à domicile. Une logique sportive qui ne fait pas l'unanimité chez les observateurs, comme ne le fera sans doute pas non plus la réorchestration du populaire hymne de la compétition.
Des oppositions alléchantes
Le président de l'UEFA Aleksander Ceferin avait avec humour, dans un clip de présentation en août, coupé la chique à Zlatan Ibrahimovic quand le grand Suédois s'apprêtait à prononcer le nom de «Super Ligue».
Car le but à peine voilé de ce nouveau format de la compétition reine de clubs est de couper l'herbe sous le pied des promoteurs d'une compétition limitée aux plus grands clubs européens.
Rien que pour cette première journée, exceptionnellement programmée sur trois soirées pour populariser la nouvelle formule, les affiches font saliver: AC Milan – Liverpool mardi, Manchester City – Inter Milan mercredi, Atlético Madrid – Leipzig et Monaco – FC Barcelone jeudi (21h pour les quatre).
Mais le fin gourmet pourra aussi choisir de suivre le Real Madrid de Kylian Mbappé contre Stuttgart (mardi 21h00), la Juventus de l'ancien Parisien Thiago Motta, désormais entraîneur, contre le PSV Eindhoven (mardi 18h45) ou encore l'impressionnant Bayer Leverkusen de Xabi Alonso en déplacement à Feyenoord (jeudi 18h45).
AFP