Ce samedi 1er juin, l'emblématique stade londonien de Wembley accueillait pour la huitième fois de son histoire, la troisième depuis sa reconstruction, la finale de la Ligue des champions. Au programme ? Une affiche inédite avec d’un côté le géant Real Madrid et de l’autre le surprenant Borussia Dortmund. Voici trois points à retenir de cette finale qui a vu les Espagnols décrocher un 15e trophée dans la plus prestigieuse des compétitions européennes.
On a aimé...
... la prestation de Thibaut Courtois. Que le Real Madrid n'ait pas regagné les vestiaires samedi soir avec un but, au moins, de retard est un miracle. Un miracle signé Thibaut Courtois. Pour son premier match de Ligue des champions de la saison, Andriy Lunin étant malade, le gardien de but madrilène s'est montré, comme cela avait déjà été le cas lors de la finale de 2022 contre Liverpool (1-0), tout simplement héroïque.
En première période, le Belge de 32 ans a quasiment à lui tout seul tenu la baraque merengue, se faisant l'auteur de trois arrêts décisifs : deux sur Karim Adeyemi et un sur Marcel Sabitzer. Si le titre d'homme du match est revenu au sauveur Dani Carvajal, Thibaut Courtois, qui n'a pas été retenu par Domenico Tedesco pour disputer l'Euro en Allemagne cet été, pourra se consoler avec cette prestation et cette 2e coupe aux grandes oreilles.
On a moins aimé...
... les petits malins qui ont tenté de voler la vedette aux 22 acteurs de la rencontre. Le coup d'envoi de cette 69e finale de la Ligue des champions n'avait pas été donné que les hostilités entre Allemands et Espagnols devaient déjà être interrompues en raison de l'invasion sur la pelouse de Wembley de non pas un, ni deux, mais bien trois individus. Si deux envahisseurs ont rapidement pu être maîtrisés, le service de sécurité a eu plus de peine à attraper le dernier intrus.
Visiblement agacé de voir l'homme slalomer entre ses coéquipiers et ses adversaires, le milieu autrichien du BVB Marcel Sabitzer s'est alors mis à sa poursuite. Mais c'est finalement un membre de la sécurité qui est parvenu à neutraliser le «supporter» en réalisant sur lui un plaquage au sol digne des plus grands rugbymen. Ou presque.
Cet événement fait tache quand on sait que la sécurité pour cette finale avait été plus que renforcée, donnant lieu au plus grand déploiement de sécurité de l'histoire du stade de Wembley.
Le facteur X...
... la magie madrilène. Samedi soir à Wembley, le Real Madrid a fait ce qu'il sait faire de mieux : renverser la situation et remporter la Ligue des champions. En effet, longtemps dominés par le Borussia Dortmund, les Espagnols n'ont pas paniqué. Ils ont patienté, pour finalement trouver la faille à la 74e minute : Vinicius a obtenu un corner, Toni Kroos, qui jouait son dernier match avec «La Maison Blanche», l'a parfaitement frappé et Dani Carvajal a surgi pour placer sa tête.
En doublant la mise dix minutes plus tard, Vinicius a définitivement enterré les espoirs des Jaune et Noir. En remportant sa 15e Ligue des champions, le Real a confirmé samedi soir ce que tout le monde savait déjà : le roi d’Europe est madrilène.