Auteurs d’un match plein d’abnégation, les Young Boys ont donné du fil à retordre au grand Manchester City mercredi soir lors de la 3e journée de Ligue des champions. Émoussés sur le plan physique, les Bernois ont cependant craqué après le thé. Voici les trois points à retenir de cette partie très plaisante à suivre.
On a aimé
… La prestation d’Anthony Racioppi. Après cette rencontre, on comprend mieux pourquoi Raphaël Wicky a décidé de donner son entière confiance au gardien genevois malgré le retour de blessure de David von Ballmoos. En effet, le portier de 24 ans a littéralement dégoûté les attaquants mancuniens. Son festival a débuté à la 23e minute lorsqu’il s’est interposé avec brio devant Jérémy Doku. Un coup de chance ? Pas du tout, puisque Racioppi a encore détourné une frappe de Matheus Nunes (29e) avant de faire le malheur de ce même Doku (42e) puis de Rodri (44e).
Malgré tout son talent, l’ancien cerbère de Dijon n’a cependant rien pu faire sur la reprise à bout portant de Manuel Akanji ainsi que sur le penalty d’Erling Haaland. Pas abattu pour autant, Racioppi a encore annihilé plusieurs offensives anglaises tout au long de la 2e mi-temps. Ses arrêts déterminants ont permis aux Young Boys de croire à un possible exploit jusqu’au deuxième but de l’inévitable Haaland. De quoi donner tort à tous ceux qui pensaient que Manchester City allait passer une soirée tranquille au Wankdorf.
On a moins aimé
… L’arbitre Morten Krogh. Le Danois n’a pas brillé par ses décisions qui ont fortement irrité les fans bernois à plusieurs reprises. L’homme en noir s’est notamment attiré le courroux du public à la 76e minute lorsqu’il a accordé une réussite du Champion du monde argentin Julian Alvarez (76e), avant de finalement revenir sur sa décision avec l’aide de la VAR. Un choix logique puisque Jack Grealish avait touché le ballon de la main au début de cette action.
Facteur X
... Le but tout en finesse de Meschack Elia (52e). En plus d’être somptueuse, la réussite de l’attaquant congolais est tombée au meilleur moment pour les Bernois qui venaient de voir Manuel Akanji (48e) tromper la vigilance d’Anthony Racciopi. Les hommes de Raphaël Wicky n’ont donc pas laissé le doute s’installer dans leur tête après ce mauvais tour joué par le défenseur suisse.
Au contraire, cette égalisation a même donné des ailes aux joueurs de la capitale qui ont mis les stars de Manchester City dans leurs petits souliers durant une bonne quinzaine de minutes. Quant au public bernois, à l’image de son équipe, il s’est littéralement lâché dès cette fameuse 52e minute. Malgré ce magnifique soutien, la marche était toutefois trop haute pour Jean-Pierre Nsamé et Cie.