L’AS Rome a remporté mercredi soir la première édition de la Conference League. Nos consultants Carlos Varela et Massimo Lombardo ont en profité pour livrer leur avis sur l’entraîneur des Italiens José Mourinho, un personnage qui ne laisse personne indifférent.
Reçu 5 sur 5 ! Vainqueur mercredi de la Conference League avec l’AS Rome contre Feyenoord (1-0), José Mourinho a enlevé son cinquième trophée européen en autant de finales disputées. Une réussite et un palmarès qui ne permettent toutefois pas au technicien portugais de faire l’unanimité dans le monde du ballon rond.
A commencer par Carlos Varela, présent mercredi soir sur la plateau de «blue Sports». «Je n’aime pas. Pour moi, c’est l’exemple du mauvais coach. Il n’a jamais réussi à construire une équipe malgré les millions et une liste de joueurs qui flambaient», a alors estimé notre consultant en avant-match.
«Après, il y a le débat du palmarès. Si pour certains le palmarès compte, pour moi non», a-t-il ajouté. «Je respecte plus un entraîneur qui se maintient pendant dix ans avec Empoli ou qui joue l’Europe à Sassuolo que celui qui a un grand budget. Je trouve qu’il (Mourinho) casse plus qu’il fait progressé des joueurs.»
Apprécié ou non, «The Special One» a prouvé une nouvelle fois mercredi qu’il n’était pas entraîneur comme les autres. Sa première réaction au coup de sifflet final ? Une main levée vers le ciel montrant le chiffre 5, synonyme de ses succès sur la scène continentale.
«C’est du Mourinho. Ce qui est choquant, c’est que sa première pensée est de montrer que c’est sa cinquième. C’est du Mourinho tout le long. Oui, je ne aime pas sa façon d’être, mais c’est comme cela. C’est toujours «moi contre le monde», et là c’en est la preuve. Ma foi, il a gagné», a conclu Varela.