Tous les feux sont au vert pour l'équipe de Suisse d'Inka Grings. Ce dimanche, elle possède vraiment toutes les cartes pour se hisser pour la deuxième fois de son histoire après 2015 en huitièmes de finale de la Coupe du monde.
A Dunedin, il lui suffira de partager l'enjeu face à la Nouvelle-Zélande pour se qualifier. Une victoire lui assurera la première place de ce groupe A et un éventuel huitième de finale le 5 août à Auckland contre le deuxième du groupe C, qui est aujourd'hui le Japon. Si elle devait terminer à la deuxième place du groupe A, la Suisse rencontrera alors toujours le 5 août mais à Wellington le premier du groupe C, l'Espagne aujourd'hui.
Une défaite dimanche contre les Kiwis ne serait pas obligatoirement synonyme d'élimination. Les Suissesses seraient en effet tout de même qualifiées si dans le même temps la Norvège et les Philippines partageaient l'enjeu à condition toutefois de ne pas perdre pas plus de deux buts d'écart. Toujours en cas de défaite face à la Nouvelle-Zélande, la Suisse serait également qualifiée si la Norvège bat les Philippines mais devait accuser une moins bonne différence de buts.
A Inka Grings et à ses joueuses de faire le job pour ne pas devoir se livrer à ces petits calculs d'apothicaires. Il reste à espérer que la pression de l'enjeu n'inhibera pas les Suissesses. Il y a bien sûr la gloire avec cette qualification pour les huitièmes de finale si proche. Mais il y a l'argent aussi. Déjà assurées d'une prime de 30'000 dollars pour leur participation, les joueuses en toucheront une autre de 30'000 dollars également en cas de qualification. La FIFA sait récompenser à sa juste mesure ses héroïnes aux Antipodes.