Les Italiens, bourreaux récurrents de l'Autriche, seront à nouveau favoris ce samedi (21h00) en huitièmes de finale de l'Euro à Londres.
Dans la capitale anglaise, les équipiers de Ciro Immobile, absents du dernier Mondial, auront clairement la faveur des pronostics devant ceux de David Alaba. La «Nazionale» est invaincue contre «Das Team» depuis 1960, soit treize rencontres.
En tournoi majeur, l'Italie a remporté ses quatre affrontements contre l'Autriche, à chaque fois lors d'une Coupe du monde et avec un but d'écart: 1-0 en 1934, 1-0 en 1978, 1-0 en 1990 et 2-1 en 1998.
Mais au-delà des statistiques, c'est la forme affichée par l'équipe de Roberto Mancini depuis le début de l'Euro qui incite ses supporters à l'optimisme.
Avec trois succès dans le groupe A dont un 3-0 sec contre la Suisse, sans encaisser un seul but, les Italiens, qui ne comptent qu'un seul Euro à leur palmarès, décroché en 1968, ont vu grandir leurs ambitions initiales.
Ils ont l'occasion à Wembley d'enchaîner un 31e match d'affilée sans défaite, ce qui constituerait la plus grande série d'invincibilité de l'histoire de cette sélection, finaliste malheureuse de l'Euro en 2000 et 2012.
A l'inverse, c'est la première fois que l'Autriche dispute la phase à élimination directe d'un Championnat d'Europe. Comme la Suisse face à la France, les Autrichiens se retrouvent clairement dans la peau d'un outsider, avec toute une nation derrière du moins jusqu'à ce que la fin du huitième de finale soit sifflé.
«Nous avons écrit l'histoire. Il s'est déjà passé beaucoup de choses ces dernières semaines, mais nous sommes encore prêts pour une ou des autres histoires», relève le milieu autrichien d'Hoffenheim, Christoph Baumgartner. Marcel Sabitzer, l'autre vedette de l'équipe à côté de David Alaba promet de la résistance: «Nous pouvons battre l'Italie avec nos armes. Naturellement, nous serons le David, mais nous ne ferons aucun cadeau.»