La seizième édition du Championnat d'Europe de football a lieu du vendredi 11 juin au dimanche 11 juillet 2021. Retrouvez "La Gazette de l'Euro", laquelle relate tous les faits croustillants du tournoi.
Douleur ? Quelle douleur ?
L'image a fait le tour des réseaux sociaux. L'attaquant Ciro Immobile qui se tord de douleur... puis se relève subitement pour aller fêter le but avec ses coéquipiers italiens contre la Belgique. Interrogé à ce sujet, le défenseur Leonardo Bonucci n'a pu s'empêcher d'esquisser un sourire, lundi en visio-conférence de presse. Avant de livrer une explication plutôt douteuse: «Ce sont des choses qui arrivent sur le terrain. Ciro a senti un coup et il est tombé. Ensuite, l'émotion d'un but, la joie est tellement grande, en particulier dans ces matches, que cela te fait passer la moindre douleur. Ciro est quelqu'un de grand, de très correct, et sur le terrain il peut se passer des choses comme ça. On a ri aussi et on s'est moqué un peu de lui, mais tout s'arrête là», a-t-il glissé.
Changement de registre
Les Danois Andreas Christensen et Christian Noergaard avaient reçu de nombreux messages de soutien d'Angleterre, où ils évoluent, après le malaise cardiaque de leur coéquipier Christian Eriksen lors du premier match de poule de l'Euro. Trois semaines plus tard, alors qu'Eriksen est sorti de danger, que le Danemark, galvanisé, a enchaîné les excellentes performances, et que la demi-finale contre l'Angleterre se profile mercredi, leur ton a sensiblement changé. «Nous étions leur équipe préférée jusqu'ici. Mais ça a changé. Maintenant nous sommes devenus leurs ennemis. (...) Ils écrivent que l'heure est venue de nous faire sortir», raconte Christensen (Chelsea) aux médias danois, qualifiant l'expérience d'"amusante». «Ils appellent ça +divided loyalty+. Ils ont du mal à savoir qui ils doivent soutenir», analyse de son côté Noergaard à propos de ses amis du club de Brenford. «J'ai reçu beaucoup de gentils messages, disant +on t'aime Christian, mais j'espère vraiment que tu perdras mercredi+, sourit-il. C'est de bonne guerre.»
Rush
Les quelque 6000 billets réservés aux supporters danois ont pratiquement tous été vendus. Seuls les Danois résidant en Angleterre pourront toutefois se rendre à Wembley, une quarantaine de dix jours étant exigée par Londres pour cause de Covid-19, ont rappelé les autorités danoises.
Chelsea déjà vainqueur
Non content d'avoir remporté la Ligue des champions, Chelsea est aussi le seul club d'ores et déjà assuré d'avoir dans ses rangs au moins un joueur vainqueur de l'Euro. L'Angleterre compte en effet trois «Blues» (Ben Chilwell, Reece James et Mason Mount) dans son effectif, l'Italie deux (Emerson, Jorginho), tandis que César Azpilicueta porte les couleurs de l'Espagne et Andreas Christensen celles du Danemark.
Pétition belge
Pour se moquer de supporters français qui avaient lancé une pétition, signée par plus de 200'000 fans, pour faire rejouer le match perdu par les Bleus face à la Suisse (au prétexte que le tir au but manqué par Kylian Mbappé devait être retiré suite à une faute de pied du gardien suisse), un supporter belge ne manquant pas d'humour a lancé une pétition du même type. Le but: faire rejouer la match Italie-Belgique pour démontrer que... «les Azzuri étaient bel et bien plus forts que les Diables Rouges». «On pourra rejouer ce match dix fois, on le perdra dix fois», a expliqué ce supporter qui espérait 2000 signatures. Objectif largement atteint.
«Trucs du métier»
Durant le choc entre l'Italie et la Belgique en quart de finale, une photo a été postée sur le compte Instagram de Thibaut Courtois, probablement via un membre de l'entourage du gardien belge. Et l'un d'entre eux a attiré l'attention en Italie. Une photo de Leonardo Spinazzola couché au sol, se tordant de douleur, légendée: «On appelle ça les trucs du métier». La photo a depuis été retirée mais les médias italiens ont eu le temps de l'évoquer et de nombreuses critiques s'abattent sur le portier belge dans la Botte. Sorti sur civière, Leonardo Spinazzola souffre d'une rupture du tendon d'Achille. Pas vraiment une simulation...
Avenir
Depuis l'élimination de la Belgique en quarts de finale face à l'Italie, le sort du sélectionneur Roberto Martinez est au centre des débats au plat pays. Stop ou encore pour l'entraîneur catalan, en poste depuis cinq ans et sous contrat jusqu'au Mondial 2022 au Qatar? Plusieurs médias belges ont mis en place des sondages en ligne. La tendance générale est légèrement favorable au maintien de l'Espagnol à son poste. Avec la Belgique, Martinez a atteint la 3e place du Mondial 2018 (meilleur résultat de l'histoire des Diables dans un tournoi majeur) mais l'ancien coach d'Everton espérait davantage de cet Euro.