Mondial 2030 Le Maroc à nouveau candidat en 2030

ATS

14.6.2018

Au lendemain de l'attribution du Mondial 2026 au trio Etats-Unis, Canada et Mexique pour lequel le Maroc était aussi candidat, le royaume a annoncé remettre son bleu de chauffe pour l'édition 2030 cette fois-ci.

Le Maroc (ici le président de la Fédération marocaine de football, Fouzi Lekjaa) a annoncé sa candidature pour le Mondial 2030. Le royaume devra à nouveau lutter face à un trio, à savoir l'Uruguay, l'Argentine et le Paraguay. 
Le Maroc (ici le président de la Fédération marocaine de football, Fouzi Lekjaa) a annoncé sa candidature pour le Mondial 2030. Le royaume devra à nouveau lutter face à un trio, à savoir l'Uruguay, l'Argentine et le Paraguay. 
Keystone

Le Maroc sera candidat à l'organisation du Mondial 2030, a annoncé le ministre des Sports Rachid Talbi Alami. Cette déclaration arrive au lendemain de l'échec du royaume à obtenir l'organisation de la Coupe du monde 2026, attribuée au trio USA/Canada/Mexique.

"Sur instruction de Sa Majesté le roi Mohammed VI, nous allons candidater pour l'organisation du Mondial 2030", a dit le ministre de la Jeunesse et des sports, confirmant une information parue dans la presse locale.

Cinq fois candidat malheureux à l'organisation de la compétition (en 1994, 1998, 2006, 2010 et 2026), le royaume espère devenir le second pays du continent, après l'Afrique du Sud en 2010, à accueillir l'un des événements les plus importants de la planète.

Le tournoi sera en 2030 le "Mondial du centenaire", un siècle après la première Coupe du monde organisée et remportée par l'Uruguay, qui a d'ores et déjà annoncé sa candidature conjointe avec l'Argentine et le Paraguay pour 2030.

L'attribution du Mondial 2026 au trio USA/Canada/Mexique, avec un soutien massif de 134 voix, a suscité une grande déception au Maroc, avec surtout une pluie de critiques acerbes contre l'Arabie saoudite, allié traditionnel du Maroc accusé d'avoir "trahi" en menant campagne contre le dossier marocain. Au total, sept pays arabes, pour la plupart considérés comme des alliés, ont voté pour le dossier américain.

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