Mondial 2018Messi, CR7, Neymar: laquelle de ces stars brillera le plus en Russie?
ATS
12.6.2018
Lionel Messi, Cristiano Ronaldo et Neymar seront sans conteste parmi les grands animateurs de cette Coupe du monde 2018. Ces trois superstars sont en tout cas attendues au tournant par tous les fans de football. Alors, avantage Argentine, Portugal ou Brésil?
Trois stars planétaires sont attendues au tournant cet été en Russie: Lionel Messi (Argentine), Cristiano Ronaldo (Portugal) et Neymar (Brésil). Qui décrochera le gros lot?
Messi pour parachever son oeuvre
Considéré depuis dix ans comme le meilleur, ou l'un des deux meilleurs joueurs de la planète, Lionel Messi a tout gagné avec son club de Barcelone. Quatre Ligues des champions, neuf championnats et six Coupes d'Espagne figurent notamment à son palmarès. Sans parler de cinq Ballons d'or et de plus de 1000 buts inscrits.
Seulement, son bilan avec l'Argentine n'est pas du même tonneau, ce qui jette une légère ombre au tableau. Avec son équipe nationale, Messi a échoué en finale de la Coupe du monde 2014 contre l'Allemagne (1-0 ap), et il a aussi perdu trois finales de la Copa America (2007, 2015, 2016).
Après la dernière déconvenue voici deux ans, le no 10 avait annoncé en larmes la fin de sa carrière internationale. Avant de revenir sur sa décision peu après, sous la pression populaire et peut-être aussi politique et économique.
A 31 ans, c'est sans doute l'ultime occasion réaliste pour Messi de parachever son oeuvre en décrochant le trophée que ses prédécesseurs Mario Kempes (1978) et Diego Maradona (1986) ont ramené au pays des gauchos. L'Argentine 2018 a des arguments, surtout sur le plan offensif. Reste à voir si la défense tiendra le choc.
La dernière qui manque
Rival historique de Messi, Cristiano Ronaldo (33 ans) rêve également du sacre suprême qui mettrait une belle dose de double-crème sur un gâteau fort bien garni. Vainqueur de l'Euro 2016, CR7 a déjà eu la satisfaction de gagner un titre majeur avec le Portugal.
En club, son palmarès ne tient plus sur une carte de visite. Il est notamment riche de cinq Ligues des champions, trois championnats d'Angleterre, une FA Cup, deux championnats et une Coupe d'Espagne. Et sur un plan personnel, cinq Ballons d'or aussi...
Ronaldo n'a cependant pas brillé autant que d'habitude cette saison, notamment en demi-finale et en finale de la Ligue des champions. Mais avec lui, rien n'est impossible. Le Portugais fera tout pour emmener son équipe aussi loin que possible. Mais son pays doit plutôt être considéré comme un outsider que comme un favori.
Pour une revanche
Neymar se rend en Russie avec un objectif clair: faire oublier le véritable traumatisme national subi en 2014 par le Brésil chez lui en demi-finale contre l'Allemagne (7-1). Un match auquel le meilleur joueur brésilien n'avait pas participé, en raison d'une blessure.
Le joueur majeur du PSG revient au jeu après avoir manqué la fin de saison avec son club en raison d'une fracture à un os du pied. Neymar (26 ans) aura donc un peu moins de matches dans les jambes que d'autres, et cela pourrait être un atout pour les quintuples champions du monde dans leur quête d'une sixième étoile.
Neymar sait aussi que s'il mène la Seleção au titre, cela pourrait aussi lui valoir le Ballon d'or. Et mettre fin à dix ans de domination Messi - Ronaldo ne serait pas pour lui déplaire. De plus, contrairement à l'infernal duo, le Brésilien a encore l'avenir devant lui: il n'aura que 30 ans lors de la prochaine Coupe du monde au Qatar.
Sur le papier, la sélection auriverde a tout pour réussir. Son entrée en lice contre la Suisse donnera une première indication sur son potentiel.
La star, c'est l'équipe
D'autres joueurs majeurs sont prêts à prendre leur place au sommet de la pyramide, comme Mohamed Salah (Egypte), Antoine Griezmann (France), Eden Hazard et Kevin de Bruyne (Belgique) ou encore Harry Kane (Angleterre), Kevin Mbappé et Paul Pogba (France). Sans oublier l'inévitable révélation de l'épreuve.
Mais il est aussi possible, voire probable, que la véritable star du Mondial soit l'équipe qui soulèvera le trophée. Depuis Maradona en 1986 et peut-être le Brésilien Ronaldo en 2002, la plupart des équipes qui sont allées au bout ont davantage brillé par leur collectif que grâce à une individualité largement au-dessus du lot.
Il n'est donc pas superflu de rappeler que le football est un sport collectif qui se joue à onze - et souvent jusqu'à quatorze - et que l'homogénéité d'un groupe peut faire des miracles.
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