Mondial 2018 Trois questions à... Ricardo Rodriguez

Est-ce dû à sa réserve devant les micros ou à un "timing" trop serré ? La conférence de presse annoncée de Ricardo Rodriguez s'est limitée à trois questions posées à la sauvette au bord du terrain d'entraînement...

Ricardo Rodriguez, la nervosité vous gagne-t-elle à la veille du choc contre le Brésil, alors que rien ne semble d'habitude vous faire perdre votre flegme?

"Je suis toujours un peu nerveux avant un match. Au coup d'envoi, cette nervosité fait place à la concentration. Mais je dois reconnaître que cette rencontre contre le Brésil revêt une saveur particulière: un premier match de Coupe du monde contre une grande équipe et contre un grand joueur en la personne de Neymar."

Neymar justement sera l'arme numéro 1 des Brésiliens. Comment le stopper?

"Avec une organisation sans faille. Neymar peut être irrésistible dans le un contre un. A nous de témoigner d'une rigueur absolue sur le plan collectif pour l'empêcher le plus possible de s'exprimer."

Pourquoi faut-il croire aux chances de l'équipe de Suisse dimanche?

"Nous avons réussi très belle campagne de qualification malgré la défaite au Portugal pour nous retrouver ici aujourd'hui en Russie. Nous avons démontré il y a moins de quinze jours à Villarreal face à l'Espagne notre faculté de résister à un adversaire de très grande valeur. Mais pour obtenir un résultat, nous devrons témoigner d'une efficacité totale dans le dernier geste. J'ai la conviction que nous serons capables de porter le danger devant la cage des Brésiliens. Mais il n'y aura pas une kyrielle d'occasions. L'idéal serait de marquer sur la première..."