Un peu plus de deux semaines avant le début de l'Euro, Manuel Akanji ne se risque pas à évaluer les possibilités de la Suisse. «Nous verrons dans quelle direction ça ira.»
Détendu et apparemment remis de sa longue saison avec Manchester City, Akanji a répondu aux questions des médias au camp de l'équipe de Suisse à Saint-Gall. Le défenseur central est l'un des quatre joueurs de l'équipe nationale, avec Granit Xhaka, Yann Sommer et Kwadwo Duah, qui ont commencé cette préparation en tant que vainqueur de son championnat.
«J'étais cassé après cette longue saison, a admis Akanji. Mais après quelques jours de repos, la motivation était de retour.» Le Zurichois espère maintenant pouvoir jouer contre l'Autriche, comme il l'a fait contre l'Estonie. «J'ai envie de jouer», dit-il. Mardi à Lucerne, il a disputé son 50e match de la saison.
Avec Manchester City, la saison s'est déroulée de manière exceptionnelle. Au cours de cette année, ils n'ont été battus que deux fois. Les deux défaites ont toutefois été particulièrement douloureuses, en quarts de finale de la Ligue des champions contre le Real Madrid et en finale de la Coupe contre Manchester United.
C'est peut-être en raison de ces récentes déconvenues qu'Akanji choisit précisément ses mots lorsqu'il s'agit d'évaluer les chances de la Suisse à l'Euro. Il ne fixe logiquement pas d'objectifs trop élevés. «Je ne veux pas parler de quart de finale et perdre ensuite les deux premiers matches, explique-t-il. Il est important de prendre un bon départ. Nous verrons ensuite dans quelle direction nous irons.»