F1 Michael Masi lâche la Fédération internationale

ATS

12.7.2022 - 17:05

Michael Masi quitte la Fédération internationale (FIA). L'Australien avait été très critiqué pour ses décisions controversées lors du dernier Grand Prix de la saison 2021 qui avaient conduit au sacre de Max Verstappen.

Michael Masi quitte la Fédération internationale (FIA).
Michael Masi quitte la Fédération internationale (FIA).
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Keystone-SDA

«La FIA confirme que Michael Masi a décidé de quitter la FIA et de retourner en Australie pour se rapprocher de sa famille et relever de nouveaux défis», indique la Fédération dans un communiqué. Elle le remercie pour son «implication» au cours de ses trois années au poste de directeur de course.

L'Australien avait déjà été écarté de son poste en février. En décembre à Abou Dhabi, il avait pris la décision de relancer dans le dernier tour la course, alors neutralisée derrière une voiture de sécurité, ce qui avait offert au Néerlandais (Red Bull) l'occasion de doubler Lewis Hamilton (Mercedes) pour s'offrir son premier titre de champion du monde.

Le Britannique, qui n'avait pas changé de pneus contrairement à Verstappen, avait vertement dénoncé cette décision estimant que la course avait été «manipulée». L'écurie Mercedes reprochait au directeur de course australien, âgé de 44 ans, de ne pas avoir appliqué à la lettre le règlement, mais elle avait finalement renoncé à faire appel tout en réclamant des «mesures avant le début de la saison».

Après avoir mené une «analyse détaillée» des événements, la Fédération mondiale de l'automobile (FIA) a annoncé mi-février la mise à l'écart de Michael Masi. Deux directeurs de course, Niels Wittich et Eduardo Freitas, qui officiaient dans d'autres championnats, ont été nommés pour le remplacer en alternance. La FIA avait également annoncé la mise en place d'une «salle de contrôle de course virtuelle», sur le modèle de l'arbitrage vidéo (VAR) du football, et la fin des communications radios directes entre directeurs d'écurie et directeur de course.

«Ce sont de bonnes avancées», avait salué Wolff après ces annonces. Hamilton, qui avait «à un moment, évidemment perdu un peu la foi envers le système», avait aussi appuyé mi-février cette «première étape du processus» tout en disant attendre de voir «des actions concrètes» pour être totalement convaincu.