GP de France Le groupe se dissout mais qui va payer les dettes ?

ATS

16.12.2022 - 17:37

Quatre mois après l'annonce de la fin du Grand Prix de France de Formule 1, la dissolution du groupement d'intérêt public qui le gérait sur la Côte d'Azur fait débat, car il laisse un déficit d'environ 27 millions d'euros.

Le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier
Le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier
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Keystone-SDA

«Il y a une ardoise qui est de 27 millions d'euros à se partager», a expliqué à l'AFP le président de la région Provence-Alpes-Côte d'Azur, Renaud Muselier, l'un des principaux contributeurs à ce groupement d'intérêt public (GIP) qui organisait cette course de Formule 1.

Ces 27 millions se composent d'un «passif» de 16 millions d'euros, que la structure doit rembourser à ses fournisseurs, et une avance de la Région de 11 millions d'euros, a indiqué une autre source, membre du GIP, confirmant une information du quotidien régional Nice-Matin.

Chacun des acteurs publics (la Région, les métropoles Toulon-Provence-Méditerranée et Nice Côte d'Azur, le département du Var, les chambres de commerce et d'industrie du Var et de la région, et la communauté d'agglomération Sud Sainte-Baume) ainsi que le circuit Paul Ricard, au Castellet (Var),devra mettre la main au portefeuille pour payer l'ardoise à hauteur de sa participation dans le GIP.

Le conseil régional devrait voter vendredi après-midi en commission permanente une nouvelle avance de 5,8 millions d'euros pour participer au règlement des fournisseurs.