Formule 1Force India placée en redressement judiciaire
ATS
28.7.2018
En difficultés financières, l'écurie indienne de Formule 1 Force India a été placée vendredi en redressement judiciaire, en marge du Grand Prix de Hongrie.
L'écurie indienne basée à Silverstone Force India, en difficultés financières, a été placée vendredi en redressement judiciaire en Grande-Bretagne. L'administrateur judiciaire l'a confirmé samedi en marge du Grand Prix de Hongrie.
"Geoff Rowley et Jason Baker, partenaires au sein du cabinet spécialisé en conseil aux entreprises FRP Advisory LLP, ont été désignés administrateurs de Force India Formula One Team Limited le 27 juillet 2018", a précisé un porte-parole, confirmant une information de la BBC.
"Nous allons entrer d'urgence en contact avec les principales parties prenantes afin d'obtenir le meilleur résultat pour les créanciers", a fait savoir Rowley, qui s'était déjà occupé du redressement judiciaire de l'écurie britannique Manor F1 en 2016.
"En attendant, l'équipe continuera à fonctionner normalement, y compris en courant en Hongrie ce week-end. Notre objectif est de faire comme d'habitude pendant que nous évaluons les options pour assurer l'avenir de l'équipe", a-t-il assuré. Cette situation devrait favoriser un transfert du pilote français Esteban Ocon que la rumeur annonce vers Renault et auquel l'écurie et Mercedes, qui gère sa carrière, ont ouvert la porte vendredi.
Sergio Pérez: "Une santé financière critique"
La santé financière de Force India, fondée et codétenue par l'homme d'affaires indien Vijay Mallya, est délicate depuis l'hiver dernier. L'autre pilote de l'équipe, le Mexicain Sergio Pérez, l'avait même qualifiée de "critique" en conférence de presse jeudi.
Ces dernières semaines, plusieurs investisseurs ont été liés à l'écurie, dont Lawrence Stroll, le père du pilote canadien de Williams Lance Stroll, et Dmitry Mazepin, le père du pilote russe de GP3 Nikita Mazepin, également pilote de réserve de Force India. Mallya combat une extradition vers l'Inde, où il est inculpé pour blanchiment d'argent et fraude. En mai, il avait quitté ses fonctions de directeur de Force India, laissant sa place au conseil d'administration, tout en conservant son poste de "team principal".