Le coup d'envoi de la saison de Formule 1 est à nouveau retardé. Prévu le 14 juin, le Grand Prix du Canada à Montréal est la dernière victime de la pandémie du coronavirus.
Il s'agit de la neuvième des vingt-deux courses du calendrier a été reportée ou annulées.
Le report n'a pas été facile à prendre pour les organisateurs. Mais les prescriptions sanitaires édictées par les autorités ne laissaient pas de place au doute. «Nous nous réjouissons toujours de faire le voyage de Montréal. Cette fois-ci, nous devrons attendre plus longtemps mais si nous venons plus tard dans la saison, nous montrerons un show géant», a souligné le chef de la Formule 1, Chase Carey.
Avant Montréal, les courses en Australie, au Bahrein, au Vietnam, en Chine, aux Pays-Bas, en Espagne, à Monaco et en Azerbaïdjan avaient déjà été annulées ou reportées. Et pour sauver la saison, la possibilité de disputer des épreuves à huis-clos est d'actualité. Les écuries, les dirigeants de la F1 et le président de la FIA, Jean Todt auraient évoqué le sujet lors d'une conférence téléphonique.
La Formule 1 espère que la situation en Europe sera assainie en juillet ou en août pour disputes des courses sans spectateur.
Désormais, la saison ne débutera pas avant la fin juin avec le Grand Prix de France au Castellet le 28 juin.