F1 La FIA annonce des mesures d’urgence

ATS

16.6.2022 - 19:32

La Fédération internationale (FIA) a annoncé jeudi des mesures d'urgence afin de réduire le «marsouinage» dans l'intérêt des pilotes.

Lewis Hamilton a souffert particulièrement du dos à Bakou.
Lewis Hamilton a souffert particulièrement du dos à Bakou.
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Ce phénomène aérodynamique provoque d'énormes vibrations dans les monoplaces de Formule 1.

A trois jours du Grand Prix du Canada, 9e manche du Championnat du monde, la FIA a souhaité réagir aux conséquences évidentes de ce phénomène lié à «l'effet de sol» de la nouvelle génération de monoplaces apparues cette année, et cela pour la santé et la sécurité des pilotes.

Le septuple champion du monde Lewis Hamilton, souffrant énormément du dos, a eu le plus grand mal à sortir de sa Mercedes dimanche dernier à Bakou, après une 4e place au GP d'Azerbaïdjan qu'il a ensuite décrit comme «la course la plus difficile de sa carrière, physiquement».

Limite à définir

La FIA souhaite que les écuries de F1 «procèdent aux ajustements nécessaires pour réduire ou éliminer ce phénomène» (réd: lié directement aux réglages adoptés pour rendre les nouvelles monoplaces plus efficaces), écrit-elle dans un communiqué. Une Directive Technique a été publiée en ce sens.

Les commissaires de la FIA vont donc «examiner de plus près les planchers et les pontons» des monoplaces, «en termes de design et d'usure observée», précise la FIA. Elle envisage aussi d'imposer bientôt une «limite quantitative du niveau acceptable d'oscillations verticales» des châssis de F1.

Cette limite n'a pas encore été définie et la FIA a invité les écuries de F1 à contribuer au processus. «En plus de ces mesures à court terme, la FIA va provoquer, à moyen terme, une réunion technique avec les équipes pour définir des mesures destinées à réduire la propension des voitures à produire ce type de phénomènes» aérodynamiques.

Au centre des débats

Enfin, la FIA explique qu'elle a «décidé d'intervenir après avoir consulté ses docteurs, dans l'intérêt de la sécurité des pilotes», dans un sport où ils roulent «de manière habituelle à plus de 300 km/h» et où leur «concentration doit être centrée sur leur pilotage», une «fatigue ou douleur excessive» pouvant provoquer «une perte de concentration».

Ce sujet va forcément être au centre des débats du week-end à Montréal car les pilotes Red Bull, actuellement en tête du championnat du monde, semblent moins souffrir du «marsouinage» que ceux de Mercedes et d'autres écuries.

ATS