24h du Mans
Vidéo: Toyota en première ligne malgré un sacré accident

ATS

14.6.2019 - 10:30

Toyota a monopolisé la première ligne de départ des 24 Heures du Mans. La no 7 a décroché la pole position devant la no 8 pilotée notamment par Sébastien Buemi. La course partira samedi à 15h00.

Les deux Toyota lors de leur arrivée victorieuse l'an passé.
Les deux Toyota lors de leur arrivée victorieuse l'an passé.
Source: KEYSTONE/EPA/EDDY LEMAISTRE

Les Toyota TS050 Hybrid ont confirmé leur statut de favorites au terme de la troisième et dernière séance de qualification. Kamui Kobayashi a signé le meilleur chrono en 3'15''497. Le Japonais partagera le volant avec l'Anglais Mike Conway et l'Argentin José-Maria Lopez.

Pourtant, tout avait mal débuté pour Conway, mercredi soir lors du début des essais qualificatifs. Non averti par un drapeau jaune, le Britannique n'avait du coup pas pu éviter l'Oreca Dragonspeed n°31 qui repartait tout tranquillement devant son nez. Heureusement, en 25 minutes, la Toyota était réparé...

Deuxième dans la Sarthe l'an passé derrière l'autre Toyota, cet équipage veut absolument s'imposer ce week-end. La no 8 du trio composé par Buemi, l'Espagnol Fernando Alonso et le Japonais Kazuki Nakajima a obtenu le 2e temps en 3'15''908.

Les vainqueurs sortants veulent rééditer leur succès, mais ils pensent aussi au championnat du monde des pilotes WEC, dans lequel ils sont en bonne position avec 30 points d'avance sur leurs collègues de la no 7. En cas de victoire de ces derniers, l'équipage de Buemi sera titré en finissant dans le top 7.

«C'est ma 2e pole position ici, mais j'aimerais bien gagner au moins une fois», a déclaré Kobayashi, ancien pilote de F1 (75 GP entre 2009 et 2014). Il avait déjà réalisé la pole sur le circuit manceau en 2017. «En fait, je suis un peu déçu, car même avec mon meilleur tour, je suis à une seconde de mon temps» d'il y a deux ans, a ajouté le pilote japonais.

La seule chance réelle des adversaires de Toyota est que les voitures nippones soient éliminées ou beaucoup ralenties par des accidents ou des pannes mécaniques lors des 24 heures de la course. «Il faut accepter qu'au Mans vous n'avez jamais plus de 60% des choses sous votre contrôle», a souligné Pascal Vasselon, responsable de l'écurie Toyota. «C'est ce qui fait que vous aimez, et qu'en même temps vous détestez, le Mans», a-t-il ajouté.

Derrière les Toyota, les voitures du SMP Racing et de Rebellion se partagent les deux lignes de départ suivantes. Les bolides de l'écurie suisse (4e et 6e) ont connu des soucis de moteur.

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