McLaren se séparera fin 2020 de Renault, son motoriste depuis 2018, pour retrouver Mercedes, ont annoncé l'écurie britannique et les constructeurs français et allemand dans des communiqués, en marge du GP de F1 de Russie.
Le contrat liant McLaren à Mercedes courra à partir de 2021 et «au moins jusqu'à la saison 2024», est-il précisé.
McLaren et Mercedes ont été liés entre 1995 et 2014, avant que l'écurie ne reprenne une collaboration infructueuse avec Honda entre 2015 et 2017, puis avec Renault à partir de 2018 pour un contrat de trois ans.
Pendant sa période Mercedes, l'équipe basée à Woking (Angleterre) a remporté le titre constructeurs en 1998 et les titres pilotes en 1998 et 1999 avec le Finlandais Mika Häkkinen et en 2008 avec le Britannique Lewis Hamilton.
Elle n'a plus été sacrée depuis et n'a plus remporté de course depuis le GP du Brésil en 2012.
L'équipe est du coup en pleine restructuration pour retrouver le succès en F1. D'où ce partenariat avec Mercedes, la «référence» de la catégorie depuis le passage à la motorisation hybride en 2014 (les Flèches d'argent sont quintuple championnes du monde en titre pilotes et constructeurs), explique le patron de McLaren, Zak Brown.
Outre ses propres monoplaces, le constructeur allemand motorise aujourd'hui Racing Point et Williams. Le contrat avec cette dernière a été prolongé jusque fin 2025, a-t-on annoncé mi-septembre.
Pour Renault, dont le moteur ne propulsera plus que ses propres voitures à compter de 2021, «on ne peut pas classer cela dans les bonnes nouvelles mais pas dans les mauvaises non plus», affirme le «team principal» Cyril Abiteboul.
Cette séparation est «neutre économiquement», assure-t-il. «Ce qu'on perd en revenus et ce qu'on économise en coûts, ça se neutralise.»