Paris
L'écurie Renault F1 a confirmé en marge du GP du Japon à Suzuka le recrutement de l'ex-directeur technique de la Fédération internationale de l'automobile (FIA) Marcin Budkowski en tant que responsable du développement de son châssis. Cette arrivée a été très critiquée par la plupart des autres équipes.
Le Polonais, qui était jusqu'à il y a dix jours au centre des régulations mises en place par la FIA cette saison et la prochaine, devrait prendre ses fonctions chez Renault en janvier, après un préavis de seulement trois mois. Il s'agit de la durée légale prévue par le droit suisse. Elle est cependant inférieure aux 12 mois prévus en F1, ce qui suscite l'ire de plusieurs écuries dont Ferrari, Mercedes et Red Bull.
Elles accusent l'écurie française de s'être offert un avantage déloyal puisque, grâce à son poste antérieur, Budkowski connaîtrait selon elles des éléments secrets du développement de leurs monoplaces pour la saison 2018, communiqués à la FIA pour s'assurer qu'ils répondaient bien aux réglementations.
"Renault Sport Racing annonce l'arrivée prochaine à Enstone de Marcin Budkowski au poste de directeur exécutif", indique simplement le communiqué, qui n'évoque pas la polémique.
"Les prochaines personnes qu'on va intégrer, cela va faire du bruit parce que ce sont de belles pointures dans leur domaine", avait toutefois indiqué à l'AFP mi-septembre le patron de Renault Sport Jérôme Stoll.
Renault construit ses moteurs de F1 à Viry-Châtillon en région parisienne et développe son châssis à Enstone, au nord-ouest de Londres. "Marcin Budkowski aura la responsabilité d'encadrer toutes les activités liées au développement et à la production du châssis", précise le texte diffusé vendredi.
Avant de rejoindre la FIA en 2014, Marcin Budkowski a travaillé successivement au sein de trois écuries en tant qu'aérodynamicien: Prost Grand Prix, Ferrari et McLaren.
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