Première réussie samedi pour l'IndyCar, dont l'ouverture de la saison, à huis clos, coronavirus oblige, a offert un spectacle animé avec le GP de Forth Worth.
La course a été remportée par le Néo-Zélandais Scott Dixon (Chip Ganassi), devant le Français Simon Pagenaud et l'Américain Josef Newgarden.
Dans les paddocks, des techniciens masqués, respectant la distanciation sociale. Sur la piste ovale, entourée de tribunes vides, des pilotes casqués, dont Dixon, quintuple champion IndyCar, qui a imposé sa propre distanciation sur ses rivaux, pour s'imposer pour la 4e fois au Texas et logiquement prendre les commandes du classement général.
Forcément heureux de sa performance – «c'était génial» – le vainqueur n'a pu s'empêcher de souligner qu'elle est survenue en «des temps si étranges en ce moment» et de regretter «que les fans ne soient pas ici pour célébrer» le moment.
Auteur de la 47e victoire de sa carrière, il a devancé, au terme des 200 tours de course, Pagenaud (Penske), 2e à 4''4109, et l'Américain Josef Newgarden (Penske), 3e à 5''8064.
Un podium, réunissant les trois meilleurs pilotes de ces dernières saisons, qui laisse augurer d'un championnat à suspense pour le titre de champion, décroché l'an passé par Newgarden devant Pagenaud, Dixon ayant fini 4e.
Ce dernier a dominé le plus souvent la course, même si Newgarden, parti en pole position, en a occupé la tête un bon moment, avant d'être finalement plombé par des pneumatiques moins performants sur la durée.
Sept GP ont ainsi été annulés, et trois «double headers» (deux GP sur les deux jours du weekend) ont été programmés. Des défis inédits pour les pilotes et leurs écuries, qui ont par ailleurs expérimenté samedi le nouveau format imposé par les circonstances: essais libres le matin, qualification l'après-midi, course en soirée.
Format qui devrait être conservé pour la prochaine épreuve, le GP d'Indianapolis, prévue encore à huis clos le 4 juillet.