Mercedes est désormais «en position de signer les Accords Concorde» qui régiront la répartition des revenus entre les écuries de F1 à compter de 2021, a fait savoir son team principal Toto Wolff vendredi.
«J'ai changé d'opinion à Silverstone (lors du précédent Grand Prix le week-end dernier, ndlr), a expliqué l'Autrichien. Je ne pense pas que les écuries seront jamais unies, chacun essaye de négocier ses propres deals de son côté, il y a cette culture de la critique dans les médias... Donc j'ai décidé d'avancer avec Liberty Media», le détenteur des droits commerciaux de la F1.
«J'ai eu des discussions très constructives avec Chase (Carey, le PDG de la F1, ndlr) le week-end dernier et la plupart des clarifications que nous souhaitions ont été discutées. J'ai le sentiment que nous sommes en position de signer les Accords Concorde et d'aller de l'avant», a-t-il conclu.
Alors que la plupart des équipes, dont Ferrari, s'affirmaient prêtes à signer, Wolff estimait jusque-là que Mercedes n'était pas «traitée comme elle devrait l'être» lors des négociations compte tenu de ses résultats ces dernières années.
Le constructeur allemand a en effet remporté tous les championnats du monde pilotes et constructeurs depuis l'introduction des moteurs hybrides en F1 en 2014 et caracole encore en tête cette année.
Or l'un des objectifs de ces nouveaux accords est de rendre plus équitable la répartition des revenus entre les équipes pour resserrer les écarts de performance entre elles, notamment en diminuant voire en supprimant les importants bonus perçus par les meilleures.
La date limite pour finaliser ces accords est fixée à fin août. Les premiers signataires avaient jusqu'au 12 août pour s'engager et toucher un bonus, mais cette première échéance a finalement été repoussée au 18 août.