Les affiches des huitièmes de finale de la Ligue des champions proposaient trois duels entre équipes allemandes et anglaises. Résultat: à chaque fois, ce sont les pensionnaires de Premier League qui sont sortis vainqueurs. L'hégémonie anglaise est de retour.
Angleterre 3, Allemagne 0. Premier League 17, Bundesliga 3. Les clubs anglais ont littéralement terrassé leurs homologues allemands lors des huitièmes de finale de la Ligue des champions.
Ce différentiel de 17 buts à 3 est notamment dû à la brossée prise mardi par Schalke 04 au match retour à l'Etiyad Stadium de Manchester City (7-0). Sur l'ensemble des deux matches, les Citizens se sont même imposés sur le score sec et sonnant de 10 à 2.
En ajoutant à cela la qualification aisée de Tottenham sur Dortmund (4-0 au cumulé) ainsi que la victoire ce mercredi soir de Liverpool à Munich (0-0, 1-3), on peut dire que le football allemand n'a pas eu voix au chapitre lors de cette édition de la Champions League.
4 sur 4, du jamais vu depuis 10 ans
Bien qu'opposé à un club français (le Paris Saint-Germain), Manchester United vient compléter ce carré parfait d'Outre-Manche. Quatre clubs de Premier League en quart de finale, cela n'était plus arrivé depuis la saison 2008-2009.
Lors de cette édition, les équipes du championnat anglais avaient également écrabouillé à tour de rôle des formations d'un autre pays. Les Italiens de l'AS Rome, de la Juventus et de l'Inter Milan avaient alors subi la loi respectivement d'Arsenal, de Chelsea et de Manchester United. Liverpool s'était, de son côté, imposé aux dépens du Real Madrid.
Mieux, les teams du "Perfide Albion" avaient ensuite réussi un trois sur quatre grâce aux Gunners, aux Red Devils et aux Blues qui accompagnaient le FC Barcelone en demi-finales. Trois équipes "british" + le Barça: voilà un scénario bien probable encore une fois cette année.
À noter finalement que c'est le club catalan qui s'était imposé en finale face aux Mancuniens de United, avec notamment un goal de Lionel Messi. Là aussi, ce type de synopsis pourrait bien se renouveler, dix ans plus tard...