Football La Nati avec Shaqiri et Akanji en Espagne ?

ATS

7.10.2020 - 23:58

La Suisse est dans l'expectative. Après le cas Xherdan Shaqiri, voilà celui de Manuel Akanji: le coronavirus privera-t-il l'équipe nationale de ces deux joueurs pour l'Espagne et l'Allemagne?

Xherdan Shaqiri pourrait finalement faire le voyage en Espagne.
Xherdan Shaqiri pourrait finalement faire le voyage en Espagne.
Source: Keystone

«Nous nous envolons jeudi après-midi pour l'Espagne.» Intervenue en toute fin de conférence de presse après la défaite 2-1 contre la Croatie, la remarque de Vladimir Petkovic s'est voulue factuelle, mais pas vide de sens. Manière de dire que c'est à peu près tout ce que sait pour l'instant l'équipe de Suisse de la situation.

Même si l'ASF a eu la confirmation orale que le test positif de Xherdan Shaqiri est en fait un faux-positif. Le test sanguin effectué mercredi a attesté qu'il était probablement dû à une contamination antérieure. Il n'a donc pas pu infecter Manuel Akanji, lequel est susceptible d'être dans le même cas. «Manuel fera un test sanguin demain (jeudi)», a en tout cas confirmé Adrian Arnold, chef de la communication de la fédération.



Avec quelles conséquences? Si Akanji devait se trouver dans le même cas que Shaqiri et donc être négatif, on peut envisager la présence des deux joueurs dans l'avion qui emmènera l'équipe à Madrid. Ou au moins du meneur de jeu de Liverpool, dont on sait qu'il n'est pas contagieux. Mais cela dépend en dernier lieu de l'UEFA, dont la décision se fera attendre toute la journée de jeudi.

«Plusieurs nouveaux joueurs»

En attendant, Vladimir Petkovic doit travailler «au jour le jour». Et il y a quelques enseignements à tirer de la défaite de mercredi soir: «Avec ces quatre nouveaux joueurs qui ont eu leur première sélection (réd: Omlin, Omeragic, Lotomba et Sohm), nous avons eu un bon test, que nous avons malheureusement perdu», a ainsi relevé le sélectionneur. Tout en ajoutant: «Il y a certaines erreurs que l'on n'aurait pas fait avec un peu plus d'expérience.»

Le rythme et la prestation suisse s'en sont ressenties. «Le fait de jouer avec plusieurs nouveaux ne rendait pas la tâche facile, a souligné Mario Gavranovic, le buteur suisse. Nous ne nous connaissions presque pas. Face à des équipes aussi fortes, il faut être presque parfaits pour faire de bons résultats.» Un avertissement pour les déplacements de samedi en Espagne et de mardi en Allemagne. Mais avec quels joueurs?

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