Vladimir Petkovic l'a avoué vendredi: "Il manque encore quelque chose à Denis Zakaria!". L'intéressé le reconnaît d'ailleurs. "Je ne suis pas encore à 100 %", lâche-t-il.
Blessé au genou gauche le 7 mars 2020 dans un choc malheureux avec Yann Sommer face au Borussia Dortmund, le Genevois a subi une opération avant de retrouver les terrains le 21 novembre dernier. Joueur incontournable avant sa blessure, il n'est plus aujourd'hui un titulaire indiscutable au Borussia Mönchengladbach.
"Je sais où j'étais avant ma blessure, dit-il. Aujourd'hui, je n'y suis pas encore..." Le demi de 24 ans ne cache pas que cette blessure et les semaines qui ont suivi furent les moments les plus durs d'une carrière jusque-là linéaire. "Je ne vais pas le cacher: cette blessure a provoqué un vrai traumatisme dans la tête", glisse-t-il pour souligner le chemin qu'il lui reste à parcourir.
Pour son grand retour en sélection après une absence de plus de 16 mois, Denis Zakaria s'avance un peu dans l'inconnu. A première vue, le Genevois est en concurrence avec Remo Freuler et Breel Embolo pour les deux places à pourvoir en ligne médiane et en attaque si l'on sait que Granit Xhaka, Xherdan Shaqiri et Haris Seferovic sont indiscutables dans le 5-3-2 - ou le 3-5-2 pour les romantiques - de Vladimir Petkovic.
Qu'il soit titulaire ou remplaçant jeudi à Sofia, Denis Zakaria aborde cette campagne 2021 avec l'équipe nationale avec une réelle confiance et un appétit féroce. "Même si elle n'a pas gagné un match en 2020, cette équipe de Suisse a montré de très belles choses. Elle a livré de grandes performances contre de grands adversaires, dit-il. Le potentiel est bien là. La Suisse n'a rien à envier aux grandes équipes. Vous verrez, nous ne sommes pas loin de l'Italie. Nous allons lui poser des problèmes."