Le FC Lugano et le FC Sion se sont quittés dos à dos (2-2) samedi soir au Cornaredo lors de la 3e journée de Super League. Une rencontre marquée par une scène rocambolesque entre la 69e et la 73e minute sur la deuxième réussite valaisanne. Explications.
Scène cocasse au Cornaredo samedi soir. S'il est revenu de son déplacement de Lugano avec un point (2-2) lors de la 3e journée de Super League, le FC Sion a bénéficié d'un petit coup de pouce de la VAR entre la 69e et la 73e minute. Explications.
Les Valaisans ont, en effet, eu le droit à... trois tentatives (!) pour transformer un penalty obtenu par Matteo Tosetti (69e), suite à une faute d'Adrián Guerrero. La raison ? Le portier tessinois Sebastian Osigwe, qui avait réussi à détourner les deux premiers essais sédunois (l'un de Guillaume Hoarau et l'autre de Geoffroy Serey Die), avait quitté sa ligne de but trop prématurément sur chaque tir adverse.
Conséquences : l'arbitre de la rencontre Fedayi San - avec l'aide de la vidéo arbitrage - a donc appliqué le règlement à la lettre et a, à chaque fois, fait retirer le penalty. Pour rappel, un gardien doit avoir au moins un pied sur sa ligne lorsque le tireur adverse s'élance.
Finalement, Geoffroy Serey Die a quand même réussi à convertir (73e) cette opportunité valaisanne sur la troisième tentative et sous le regard dubitatif des 1'322 spectateurs présents au stade. Cette séquence - insolite mais juste - n'a également pas manqué de faire réagir les acteurs du football suisse.
"Je n'ai jamais rien vécu de tel dans ma carrière"
"Le penalty était déjà un peu sévère et les deux à retirer le sont aussi. Le cumul de ces sanctions pour le FC Lugano est assez important. Sion a été verni de mener au score à ce moment-là du match sur cette suite d'actions rocambolesques", a notamment commenté notre consultant Johann Lonfat sur le plateau de "blue Sports".
Côté tessinois, on était forcément frustré au terme de la rencontre, mais on ne criait pas pour autant au scandale. "Notre portier fait deux superbes arrêts. Mais malheureusement, il y a cette règle qui dit que le gardien doit avoir un pied sur la ligne. Je ne peux pas voir depuis où je suis si c'était effectivement le cas. Ma foi...", a alors déclaré l'entraîneur luganais Maurizio Jacobacci au micro de "blue Sports".
Même son de cloche du côté du principal intéressé. "Je n'ai jamais rien vécu de tel dans ma carrière", a confié le portier Sebastian Osigwe à nos collègues alémaniques. Avant de reconnaître : "Je n'y ai pas prêté attention. J'essaie juste de stopper la balle. (...) Les images seront justes, les règles sont les règles et nous devons l'accepter."