Vendredi à Tourbillon, le FC Sion jouera son maintien en Super League en accueillant Bâle pour la dernière journée. Mais les Valaisans sont tributaires du résultat de Vaduz et le président Christian Constantin ne veut pas se lancer dans des théories.
«Et si Sion...», «Et si Vaduz...», «Mais alors on pourrait avoir...» Ces phrases-là, Christian Constantin les laisse volontiers aux journalistes et aux supporters. Le patron sédunois ne se risque pas au jeu des conjectures. «Les questions dont les réponses sont des hypothèses ne servent à rien», assène «CC». Difficile de lui donner tort.
Mais à deux jours d'un match capital, on a envie de connaître l'état d'esprit du boss. Lui demeure empreint de pragmatisme: «Si on perd, on va en deuxième division. Si on fait match nul et que Vaduz perd, on sera en barrage. Et caetera. Est-ce que je sens de la nervosité au sein des joueurs? Evidemment. Est-ce que j'ai aimé ce qu'on a montré ces derniers temps? Pas toujours.»
En patron d'entreprise, le Valaisan doit pourtant savoir voir plus loin. A-t-il envisagé différents scénarios selon ce qui va se passer vendredi soir? «Non, je n'ai rien planifié. On verra vendredi, je ne me lance pas dans les théories.»
Le président sédunois va donc attendre et voir ce que son équipe va présenter. Spécialiste des finales de Coupe de Suisse, le FC Sion peut pourquoi pas imaginer cette 36e et dernière journée comme une finale de Coupe. Pas selon Christian Constantin: «Tout simplement parce que c'est un match de championnat.» Limpide, là encore.
Et l'homme fort de Tourbillon de conclure: «Quels mots est-ce qu'il faut dire aux joueurs? Franchement les mots ne servent à rien sur le terrain si tu ne cours pas!»