Dans un entretien accordé à nos confrères de «L’Illustré», Christian Constantin fait le point sur l’année 2021. Malgré la pandémie de Covid-19 qui perdure, le boss de Tourbillon déborde de projets.
Même s’il n’exclut pas de lâcher la présidence de «son» FC Sion à moyen terme, Christian Constantin n’entend pas disparaître des radars. Comme tout le monde, le Valaisan a vécu une année 2021 mouvementée en raison de la pandémie de coronavirus qui ne cesse de se prolonger.
Malgré tout, le patron du club sédunois reste droit dans ses bottes et ne déroge pas à ses principes : «Je refuse de me laisser mourir d’ennui. Du coup, je n’ai jamais eu autant de projets et autant acheté d’objets immobiliers que cette année. Quand les autres deviennent spectateurs, j’en profite pour devenir encore plus acteur.»
Christian Constantin admet toutefois que la vie n’est plus comme avant à cause du virus : «On travaille à vue. Après une longue période où tout coulait de source, tout est soudain devenu très compliqué. Avant, quand tu achetais des frigos, des tuyaux, du matériel divers, tu te posais pas la question de savoir si tu les recevrais. Aujourd’hui, c’est galère.»
Au moment d’évoquer «son» FC Sion, «CC» se montre mitigé. Même si le club Valaisan occupe la 7ème place du classement avec une avance de dix points sur la lanterne rouge lucernoise à mi-saison rien n’est encore acquis. Mais le public peut à nouveau assister aux matches dans les stades ce qui réjouit Christian Constantin : «Le retour du public rend la chose plus sympa. Plus sympa que de se retrouver seul dans la tribune du Letzigrund avec le chien du président zurichois qui va pisser sur le terrain pendant le match.»
Finalement, l’entretien se termine par une tirade dont seul Christian Constantin a le secret : «La vie n’est pas si compliquée. Tu te lèves le matin, tu bosses et tu veilles à ta santé. Le reste, les emmerdes, c’est du détail.» Des paroles à méditer à l’aube de la nouvelle année...