Raiffeisen Super League Christian Constantin: "Moi, je suis pour vivre avec la passion"

Christian Constantin n'est pas prêt de laisser tomber son FC Sion! Dans un entretien accordé au journal fribourgeois La Liberté, le boss de Tourbillon est revenu sur ses vingt années passées à la tête du club valaisan. Il a également dévoilé ses attentes pour la saison à venir.

Au coup d'envoi de la rencontre face à Lugano dimanche à 16h, Christian Constantin entamera sa 20ème année à la tête du FC Sion. Une exception dans le sport moderne où les changements de présidents ou d'entraîneurs sont monnaie courante. Malgré les difficultés du métier, le Valaisan n'a pas perdu la flamme, bien au contraire. "Je suis un passionné de sport et de foot. La voilà, ma motivation! Moi, je suis pour vivre avec la passion. Le reste ce n'est pas quelque chose qui m'excite", lâche-t-il.

Cette immense passion pour le foot a permis à l'homme de 61 ans de surmonter bien des épreuves dont l'affaire Fringer qui avait été le feuilleton de l'automne 2017 en Super League. Aujourd'hui encore, "CC" ne regrette pas son acte: "Je ne regrette pas mon geste parce qu'il l'avait mérité. Maintenant, ce ne sont pas des choses qu'on fait. Mais des fois, il y a des choses qu'on fait, qu'on ne doit pas, mais qu'on ne regrette pas parce qu'elles font du bien."

Le boss du FC Sion a également divulgué ses espérances pour la nouvelle saison qui débute ce week-end. "Je me suis toujours fixé comme objectif de gagner en moyenne un trophée tous les deux ans. Cela permet de respecter les trophées", explique-t-il. En partant de cette théorie, les hommes de Maurizio Jacobacci se doivent de ramener au moins un trophée en Valais cette saison pour satisfaire les voeux de leur président. 

Le Matin Sports, le nouveau projet de Christian Constantin

La disparition programmée du journal Le Matin va laisser un vide dans le monde de la presse romande. Pour remédier à cela, Christian Constantin a eu l'idée de lancer, en collaboration avec Tamedia, un nouveau quotidien appelé Matin Sports. Pour le moment, les contours de ce nouveau papier restent bien flous. "On est obligé de trouver un système qui intéresse les gens en tenant compte des conséquences économiques, tout en sachant qu'un journal papier n'est pas rentable et que le digital, ce n'est pas rentable non plus", indique l'entrepreneur de Martigny. A ce stade du projet, une seule certitude existe: Le Matin Sports sera gratuit. Affaire à suivre donc...