La constance n'avait pas été le fort de Fabio Grosso depuis le début de saison. Mais avant la réception de Bâle jeudi (20h30), l'entraîneur italien reste sur deux matchs avec le même onze et surtout une défense qui offre des perspectives intéressantes.
Il s'agit à la fois d'une question de contraintes qu'une histoire de choix. Birama Ndoye est blessé, Léo Lacroix est encore à court de forme et Fabio Grosso ne dispose pas d'autre élément défensif vraiment convaincant dans son contingent. Mais en choisissant d'associer Jan Bamert, Jean Ruiz et Ayoub Abdellaoui dans une ligne de trois, entourée de Matteo Tosetti et Sandro Theler, l'entraîneur italien a aussi défini sa vision.
Grosso dispose d'une arrière-garde aux caractéristiques révélatrices: des joueurs qui sont aussi bien capables de couvrir des espaces importants que de remonter le ballon plutôt proprement. Le premier point s'est vérifié contre Lugano (1-1, avec une égalisation concédée sur corner à la 95e) et à Lausanne (1-0). A la Tuilière samedi, il a même été complété d'une très efficace défense de surface en deuxième période, permettant de tenir cette précieuse victoire.
je 28.01. 19:55 - 23:45 ∙ blue Sports Live ∙ Le direct: FC Sion - FC Bâle 1893
L'événement est fini
Le second est une autre affaire. Car lors de ces deux premières sorties de l'année, il n'a pas été rare de sentir un Grosso frustré sur le bord du terrain. Frustré de ne pas voir ses défenseurs oser porter la balle, prendre certaines initiatives. "Contre Lausanne, ils ont été meilleurs que contre Lugano, considérait l'Italien samedi. Nous avons même pris quelques risques supplémentaires, aussi avec le ballon même si nous n'étions pas en supériorité numériques face à leurs attaquants. Mais avec l'aide de Grgic, nous avons essayé de trouver des espaces derrière le milieu. Des fois, cela a fonctionné, des fois non. Je suis confiant qu'avec le travail, on peut s'améliorer."
Sion a depuis eu cinq jours pour travailler ces aspects du jeu. Et pour démontrer qu'il y a eu une montée en puissance. Car face au Bâle de Cabral, Kasami ou Stocker, le niveau d'exigence va s'élever. On parlera alors de véritable test.